Bio
Yves-Noël Genod ne se
présente lui-même que comme un « distributeur » de spectacle, de poésie et de
lumière, il n’invente rien qui n’existe déjà, il fait passer le furet, « passé
par ici, il repassera par là », il révèle. En effet, pense-t-il, c’est ici et
là qu’est la « révolution » : dans la redistribution des richesses accaparées.
Son art a été qualifié de « théâtre chorégraphié » et est accueilli du côté de
la danse. Ce comédien vit très modestement à Paris ; célibataire, il prétend s’effacer derrière
son œuvre qu’il désirerait n’être que trace infime, dérisoire, inutile, mais
dans l’optique pascalienne qui dit que : « Nul ne meurt si pauvre qu’il ne
laisse qqch »...
Projet : titre : Sin
ley ni horizonte
Travailler — ou rêver — mais
rêver comme écrire — à partir du réel dont la « fenêtre Mexique »
m’offre la clarté. Rapport de domination, d’écrasement, de non-métissage, de
coexistence, brutalité, soleil, mort, de douceur paradoxale, de déchaînement de
douceur paradoxale comme on peut le voir dans les films de Carlos Reygadas,
cinéaste de ce « paradis à l’état brut », c’est-à-dire « qui ne s’en est jamais remis », d’être et de ne pas être, d’être au monde et de disparaître, des civilisations apparaissent,
bâtissent au-delà des efforts humains et disparaissent comme des bulles de
savon, laissant alors quelques coquilles vides sur quelque scène isolée, lointaine et future. Le Mexique, c’est la conscience réfractaire de la cruauté de
la vérité...
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