L a Spirale du temps perdu
Plaisir d’arriver aujourd’hui à Paris pour une des rares journées de l’année où l’air est pur, lavé par la tempête… Ce souvenir de ce que ç’aurait pu être, la vie, si les hommes et les femmes politiques n’étaient pas nuisibles. J’ouvre la fenêtre tout l’après-midi pour fêter ce « printemps »...
A Armentières, nous préparons un beau spectacle. Moi, je vous conseille de vous déplacer. C’est aussi rare que les journées d’air pur à Paris, mes spectacles, par les temps qui courent… La lumière est surnaturellement sublime, — Philippe Gladieux —, les danseurs sont habillées de peau et d’air et pensent à des choses sexuelles ou religieuses (« Tu travailleras à la sueur de ton sexe »), la chair, la chair où il y a de l’air… Et, là dessus, Marcel Proust, dans la confusion des sensations, les femmes sont des poissons, les hommes sont des anguilles… Générale gratuite le 20, 19h30, sans réservation — ça se joue dans l’ancienne salle des fêtes (appelée la Coop) du très beau lycée Gustave Eiffel (Gustave Eiffel l’a construit), 96, rue Jules Lebleu, à dix minutes de la gare… Représentation le 21, à 19h30, même lieu, en ouverture du festival Vivat La Danse, tel : 03 20 77 18 77 (En deuxième partie, à 21h30, vous pouvez voir un spectacle d’Antoine Defoort.) Ça s’appelle Remise Venise, c'est un spectacle-poème, mais un titre qui aurait été beau, trouvé hier par Philippe et lié à la manière que la lumière a d’évoluer, c’est : La Spirale du temps perdu. « Nos sensations sont une jungle », dit Marcel Proust...
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