Thursday, February 16, 2017

Vincent Dedienne qui est aussi souvent que moi fourré aux Bouffes du Nord (lui aussi habite à côté), surtout évidemment quand Gérard Depardieu — en métempsycose avec Barbara — aimante, m’a fait rire (il sait bien le faire, Vincent Dedienne). Lui avait participé à un stage (à Pontempeyrat) intitulé JOUER DIEU. Puis cet automne, on a laissé Dieu (de par) et j’ai donné un cours intitulé JOUER COMME GERARD… Alors il me dit que le prochain stage (la semaine prochaine) pourrait s’intituler JOUER APRES GERARD — et j’ajoute en titre long (à la manière de Vincent Dedienne, d’ailleurs) : JOUER APRES GERARD SANS AVOIR L’AIR TROP CON. Il me dit que, moi, de toute façon, c’est « fingers in the nose »… Je lui dis non, non, pas trop… et je me rattrape : oh, oui, de toute façon, y a pas d’autre solution, fingers in the nose… vous y comprenez rien ? vous vous ennuyez ? vous me trouvez mal habillé ? moi : fingers in the nose. Ça va donner !
LA RECHERCHE, d’après Marcel Proust (merci d’ailleurs à la petite centaine de gens qui m’ont rapatrié le petit film où l’on voit bouger Marcel Proust, c’est bien, je vois que vous êtes au taquet !), du 21 au 25, 20h30
Générale le 20, mais il commence à y avoir pas mal de monde à la générale (envoyer un mail à Félicie communication@bouffesdunord.com) : c'est mieux de se reporter les 21 et 22, dites-moi (ledispariteur@gmail.com), j’ai aussi quelques invitations...
Attention, spectacle long (possiblement 2h30)

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Titre : Les Eaux accroupies



« Dans l’eau du paysage
Se mirent vos visages »

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«  Pourtant tout homme tue ce qu’il aime
Que tous entendent ces paroles
Certains le font d’un regard dur
D’autres avec un mot flatteur
Le lâche tue d’un baiser
Et le brave d’un coup d’épée.  »

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(L ibération)


MADELEINE
Par Eve Beauvallet
— 16 février 2017 à 19:16
Toute adaptation d’A la recherche du temps perdu devrait-elle être interdite par le code pénal ? Peut-être. Mais la Recherche, un seul en scène d’Yves-Noël Genod (photo) à partir de l’œuvre de Proust, n’est pas exactement une adaptation. Et Genod ne se présente pas comme un metteur en scène (il se préfère en «distributeur de spectacles»). Cette créature extravagante, passée par les plateaux hypnotiques de Claude Régy, couvée dans les mains de Duras, n’est pas non plus n’importe quel acteur. Le plus magnétique, sans doute. Inoubliable, même, lorsqu’il lit Baudelaire. Cette conjugaison de facteurs nous pousse donc dans la «grotte archaïque» du Théâtre des Bouffes du Nord pour l’entendre parler de la matérialité du temps qui passe, de ce roman qui, tout entier, «baigne dans le sommeil», regorge de héros endormis et de narrateurs qui ne travaillent que la nuit. Photo Rémi Artiges
Eve Beauvallet

La Recherche, de et avec Yves-Noël Genod. Théâtre des Bouffes du Nord, 75010. Du 21 au 25 février.

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