Tuesday, June 11, 2013

Pierres



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Kontakthof



Kontakthof de nouveau, j’y crois pas !.. A quoi sert Fessebouc ? A savoir qu’il y a la générale de Pina pour les abrutis comme moi qui passent à côté de tout, à côté de leur vie. Je veux bien passer à côté de ma vie, mais pas à côté d’une générale de Pina ! Jhon Fou (prononcer John, pas Jon) enjambait les fauteuils. J’aurais pu faire, de ce garçon, une star... Je l’aurais enduit de miel et les garçons seraient venus le lécher — que dis-je « les garçons » ? — les filles le sucer. Je l’aurais fait pour le festival dont je viens de me faire virer, le festival de David Débilo, Jerk Off (j’aurais dû me méfier de ce titre). Pourquoi Pina me touche à ce point ? et Anne Teresa, je passe complètement à côté — c’est un mystère pour moi. On aimerait bien tout aimer. Mais il y a des choses qui sont tout (pour soi) et d’autres qui ne le sont pas. « Aimer une chose suffit », a dit Peter Handke. Je veux bien passer à côté de ma vie, mais pas à côté de celle de Pina, même pour un soir, même pour une vie. Ma respiration... Quand il n’y avait rien, il y avait déjà Pina et Pina est restée et le rien aussi, la respiration. Tellement de sens, Kontakthof ! Ça avance, ça avance... mouvement perpétuel... Je comprends tout à Pina et rien à A.T.deK. C’est effrayant à dire. A Pina, je vois le monde, le réel, la vie, la terre ; chez A.T.K., je vois la Flandre ! Pourtant il y a probablement autant d’intelligence chez A.T.K. que chez Pina Bausch, mais j’accède entièrement — et nu — à Pina B. — et je reste habillé à A.T.deK. On n’y peut rien. A part ça, j’ai appris que Schopenhauer était homophobe et antisémite. Jean-Jacques Rousseau homophobe, antisémite et misogyne. ... Une fois, on avait amené Marguerite Duras à Kontakthof. Elle était dure à amener qqp, Marguerite Duras ! Elle avait dit : « J’ai vu à la télé : des danseurs qui parlent, ça m’intéresse pas. » Et, un jour, je lui avais dit : « Vous savez qui il y avait hier soir à Pina Bausch ? (Moi, j’y allais tous les soirs.) François Mitterrand ! » Aussi sec, elle avait décroché son téléphone : « Allo, je voudrais 2 places pour Marguerite Duras. » Evidemment elle avait adoré. Elle avait vu « des fous » *. Dominique Mercy avait été désolé qu’on ne l’ait pas amenée dans les loges. Une autre fois, il y avait Barbara, à Pina Bausch, mais, là, c’était pour Les sept péchés capitaux. Barbara montait les travées du théâtre de la Ville, c’était aussi qqch !

Ce qui était fascinant, ce n’était pas ma vie, c’était celle de mes parents. Voire celle de mes grand-parents. J’étais curieux. C’est vrai, c’est étrange... Tous ces gens...

le bruit du rideau qui se referme fait le bruit du canard
lac bleu du pas-le-temps
comme un étang de canards






* Ce qui, pour elle, était le top du top.

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Le Mexique




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L'Eglise


— Je dois peut-être te prévenir que j'ai envoyé pas mal de gens voir ça et que je suis un peu le seul à triper à ce point... hein ?

— T'en fais pas !..

— Oui, non, je m'en fais pas, mais... Content de te voir demain ! Et de t'amener à mon « église »...

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Le Chien jappe

























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Dossier


N° DE DOSSIER : 51B0EE20B2

ENVOYE LE 11/06/2013

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L'Idole


Laurent Chétouane, mon idole depuis quelques années (comme certains le savent...) fabrique des mécaniques-spectacles d’énorme puissance de vie et de générosité pure. C’est-à-dire que ce sont des spectacles en 3 D, ce qui est extrêmement rare (je n’ai pas d’autre exemple). J’y vais demain (le 12), c’est au Nouveau Théâtre de Montreuil, à 21h. J’ai déjà vu la pièce 3 fois à Berlin, elle est sublime : Sacré Sacre du Printemps — et j’invite 2 personnes.

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Le Feu


« « Le feu dévore votre maison. Vous ne pouvez sauver qu'une seule chose. Qu'est-ce que vous emportez ? » 

« Le feu », répond Jean Cocteau. »

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