« N'est-ce donc rien pour vous d'être la fête de quelqu'un ? »

P uisqu'on vous le dit

C e à quoi vous avez échappé

Tu viens quand tu veux 

Voici un (premier) texte en vue du programme de saison : 

« Soirée », mot magique

Il y eut une soirée du mois d’août à Paris

J’aurais bien aimé vous la raconter ici, mais les soirées du mois d’août à Paris n’appartiennent qu’aux soirées du mois d’août à Paris et nous sommes en février

Comme dit un ami, le temps passe

Tu viens quand tu veux est une invitation lancée à Gérard Depardieu. Je l’invite à s’inscrire dans ce spectacle d’une manière ou d’une autre, par sa présence ou par son absence, je lui lance l’invitation : Tu viens quand tu veux. Car c’est lui, notre inspiration. De quoi parle ce spectacle ? De jouer, du génie de jouer. De la simplicité des choses. Il suffirait de. Car « Le théâtre est la vie, la vie est du théâtre ». De choses et d’autres que Gérard Depardieu aime déposer en chacun de nous comme en moi, par exemple, lors de cette sympathique soirée du mois d’août. On pourrait appeler ce spectacle : On n’est pas à l’abri d’un succès. On pourrait l’appeler : Etre ou ne pas être… là. Jouer, c’est ça : des choses se mettent en place sans qu’il y ait un centre qui soit occupé (soit par Depardieu, soit par un « projet »), comme des énergies qui se croisent par affinité, comme dans un film de John Cassavetes (Opening Night, par exemple). Le spectacle, flou jusqu’au dernier moment est comme un négatif de quelque chose… Non, simplement, c’est en février et ça a à voir avec cette soirée du mois d’août à Paris

avec Gérard Depardieu

qui me dit : 

« C’est pas facile d’être un génie »

YNG

Et voici un texte (en attendant mieux) pour les journalistes :

Tu viens quand tu veux

Gérard Depardieu ne veut plus avoir d’horaires et il ne veut plus apprendre de texte, c’est donc l’idée d’un spectacle sans ces inconvénients 

Il vient quand il veut et c’est sa propre parole

Alors, le mettre en scène, mais mise en scène visible 

(il prend où il prend pas)

Suggérer… mais on me voit le faire parce que, de toute manière, il s’auto-met en spectacle, Gérard Depardieu

S’il ne vient pas, il faut que ce soit le sujet 

Parler de ce que j’aurais fait s’il avait été là, écrire un spectacle qui n’a pas lieu (ou pas encore)

C’est jouer avec l’absence d’un comédien ou avec sa présence comme un lion de cirque

Il faut que la règle du jeu soit annoncée :

C’est un spectacle où Gérard Depardieu est libre de venir ou de ne pas venir

Il sera toujours là

Un spectacle fondé sur un comédien qui peut ne pas venir à ce spectacle 

L’attente fait partie du process