O tra fiesta

« A veces me parece

que estamos en el centro

de la fiesta

sin embargo

en el centro de la fiesta

no hay nadie

En el centro de la fiesta

está el vacío

Pero en el centro del vacío

hay otra fiesta. »

H unting for nothing

« When I was a young man I was always hunting for new metaphors. Then I found out that really good metaphors are always the same. I mean you compare time to a road, death to sleeping, life to dreaming, and those are the great metaphors in literature because they correspond to something essential. If you invent metaphors, they are apt to be surprising during the fraction of a second, but they strike no deep emotion whatever. If you think of life as a dream, that is a thought, a thought that is real, or at least that most men are bound to have, no? »

Titre d’un livre : Homicide involontaire

L e Médecin

Thomas, tu n’as pas à me laisser dans une telle détresse. Ça fait cinq mois que je suis malade comme un chien, ça s’améliore quelques jours et, au moindre courant d’air, c’est de nouveau bronchite, angine, toux, rhume atroce, fièvre atroce, oreille, yeux, estomac. Je m’adresse à toi comme à un médecin, essaie de m’aider à trouver une solution. L’autre médecin que j’ai vu, le docteur Guillotin (le médecin de Claude Régy) ne trouve pas non plus comment m’aider. Je pense maintenant que c’est lié à la pollution. Après avoir perdu l’odorat il y a dix ans, il y a un nouveau palier maintenant malgré mes efforts de survie, régime et compléments alimentaires (qui ne marchent plus)… Est-ce qu’il n’y a pas une branche de la médecine qui s’occupe de ces nouvelles maladies dues aux pollutions ? Je ne suis pas le seul — mais dois-je trouver moi-même en glanant les témoignages ? On dirait que, quand on est malade, on n’intéresse plus les médecins. Mais, moi, je n’en peux plus de ce purgatoire,

YN

Titre d’un stage : Jouer comme Gérard (Depardieu) 

I ncipit

C’était une victoire, de n’avoir pas acheter, dans les boutiques, les objets désirés

L a Routourne

« Et j’espère que la routourne va vite tourner pour lui et surtout pour nous. »

L e Dispariteur

« à celui qui veut enterrer sa mémoire et ses dons, c'est encore la littérature qui s'offre comme terre et comme oubli » 

S e noyer

« Ô flots abracadabrantesques »

« En feuilletant l’un de mes livres — et je ressasse, elle avait quelques livres —, j’y avais aperçu une bonne phrase qui me revenait, sans savoir qui en était l’auteur. Quelque chose comme : « il fait bon parfois savoir se tenir terré dans la ville ». Et cette phrase me paraissait tout à fait opportune, comme les proverbes toujours quand on les cite. »