L’arrivée à San Francisco (Épisode 8)
L’arrivée à San Francisco
Enfin une ville ! L’arrivée à San Francisco (par la 101 – prononcer « one o one », par le North) est extraordinaire. Je veux dire : là, c’est le rêve vrai. C’est exactement le rêve. Peu importe qu’il soit vrai, il se trouve que oui. C’est le vrai rêve. La ville correspond, la ville, l’arrivée, la baie, le pont, la vitesse, la fluidité, le déversement dans la ville, la facilité. Juste un péage à la sortie du pont, ça m’a étonné. Mais enfin, bon. Je te les donnes les six dollars.
Et puis on y est, downtown. J’ai grimpé immédiatement, ça fait un peu peur, ces rues abruptes, mais la voiture les grimpe, les murs, les à-pics. En haut, c’est la vue. J’ai trouvé sur la carte où j’étais. Quelque chose comme colline russe, non, montagne russe, oui, bien sûr. Voici la phrase que je recopie de mon carnet : « En haut de la montagne russe, un sourire me vint aux lèvres : je sentais que j’allais me plaire dans cette ville. »
Après avoir trouvé une chambre, je suis ressorti vers six heures, allant au hasard. Je suis arrivé sur le port : ville merveilleuse. Des vrais visages, des vrais gens, des actions partout. De l’eau, de la lumière, des tissus, des peaux, des matières, de la mode, de la musique, de la tradition, de la modernité, de la tolérance, tout s’éveille, tout fleuri dans tout les sens. Les sens individuels. La liberté de… Dans un magasin de souvenir, j’ai voulu m’acheter une peluche, un petit mouton rose adorable, pour dormir avec. J’ai regardé finalement le guide pour voir où j’étais : le guide disait que cet endroit que je trouvais beau comme l’orient, c’était le pire de la ville, celui que les autochtones dédaignaient, l’attrape touriste, le truc de carnaval. J’en conclus une nouvelle fois que j’allais me plaire dans cette ville !
Je rentrai ensuite sans le guide car ma vue a baissé, avec peu de lumière impossible de suivre les cartes – mais la ville était merveilleuse – et tout d’un coup, après en avoir fait le tour, de la ville, tout d’un coup, j’étais devant mon hôtel, le San Remo, parfaitement par hasard !
Mardi 2 septembre 2008.
Enfin une ville ! L’arrivée à San Francisco (par la 101 – prononcer « one o one », par le North) est extraordinaire. Je veux dire : là, c’est le rêve vrai. C’est exactement le rêve. Peu importe qu’il soit vrai, il se trouve que oui. C’est le vrai rêve. La ville correspond, la ville, l’arrivée, la baie, le pont, la vitesse, la fluidité, le déversement dans la ville, la facilité. Juste un péage à la sortie du pont, ça m’a étonné. Mais enfin, bon. Je te les donnes les six dollars.
Et puis on y est, downtown. J’ai grimpé immédiatement, ça fait un peu peur, ces rues abruptes, mais la voiture les grimpe, les murs, les à-pics. En haut, c’est la vue. J’ai trouvé sur la carte où j’étais. Quelque chose comme colline russe, non, montagne russe, oui, bien sûr. Voici la phrase que je recopie de mon carnet : « En haut de la montagne russe, un sourire me vint aux lèvres : je sentais que j’allais me plaire dans cette ville. »
Après avoir trouvé une chambre, je suis ressorti vers six heures, allant au hasard. Je suis arrivé sur le port : ville merveilleuse. Des vrais visages, des vrais gens, des actions partout. De l’eau, de la lumière, des tissus, des peaux, des matières, de la mode, de la musique, de la tradition, de la modernité, de la tolérance, tout s’éveille, tout fleuri dans tout les sens. Les sens individuels. La liberté de… Dans un magasin de souvenir, j’ai voulu m’acheter une peluche, un petit mouton rose adorable, pour dormir avec. J’ai regardé finalement le guide pour voir où j’étais : le guide disait que cet endroit que je trouvais beau comme l’orient, c’était le pire de la ville, celui que les autochtones dédaignaient, l’attrape touriste, le truc de carnaval. J’en conclus une nouvelle fois que j’allais me plaire dans cette ville !
Je rentrai ensuite sans le guide car ma vue a baissé, avec peu de lumière impossible de suivre les cartes – mais la ville était merveilleuse – et tout d’un coup, après en avoir fait le tour, de la ville, tout d’un coup, j’étais devant mon hôtel, le San Remo, parfaitement par hasard !
Mardi 2 septembre 2008.