J e est un autre

« La Grèce, comme tous les peuples, avait eu ses énergumènes, troublés, possédés des esprits. […] On voit partout dès lors errer ces pauvres mélancoliques qui se haïssent, ont horreur d'eux-mêmes. Jugez, en effet, ce que c'est, de se sentir double, d'avoir foi en cet autre, cet hôte cruel qui va, vient, se promène en vous, vous fait errer où il veut »

C’était un émerveillement de travailler avec vous — et de vous écouter et de vous regarder travailler !

Evidemment je me suis réveillé ce matin avec CHAUDCHAUDCHAUDVLALESNOUVELLES et mal à la tête (sans même que j’ai rien fait de verlainien !)

Tout se transforme très vite en souvenirs, mais de très beaux !

J’aurai beaucoup de plaisir à vous revoir sur scène, tenez-moi au courant de vos performances, s’il vous plaît, 

Yves-No

Rimbaud avait raison (et nous avions raison de donner Rimbaud hier soir)

« Seule une pleine conscience et une grande sensibilité intérieure nous permettent de savoir que la vie est merveilleuse et horrible. »

Pour celles (photo) qui aiment les vrais hommes ! Il m'a appelé hier matin, j'étais chez la coiffeuse, elle a pas été chiante elle m'a laissé lui répondre, mais comme j'étais un peu elliptique, il m'a dit : « Tu peux pas parler ? » Ben, non, mon tigre, dans le salon de coiffure je pouvais pas te crier comme d'habitude que je t'ai dans la peau, que je suis folle de toi et queue...

Photo de Patrick Laffont

Salut Laure ! 

Ce soir, je joue encore à l’Opéra-Comique et j’y ai commencé un travail sur les Illuminations de Rimbaud qui sont des poèmes comme tu sais, absolument somptueux, mais très difficiles. Alors j’explique beaucoup. Je me disais que ce genre de chose je pouvais aussi le faire chez toi. Ça pourrait être le Proust, comme on se disait, plus avancé, mais ça pourrait aussi être ça. C’est un travail qui m’intéresse, en tout cas, et que j’aimerais bien poursuivre.

Bises, très chère, 

Yvno

H ier à l’Opéra-Comique. Tu vois, j’ai commencé ma transformation (je ressemble un peu à Phia Ménard, non ?)