La Beauté, Mercedes Sosa, Todo cambia

(Cliquer sur le titre.)






Soirée délicieuse chez Jeanne Balibar, chez elle c’est l’été et l’automne, il y a des fruits dans des coupes et elle fait de la peinture, en short de jean, la maison a l’air prête pour un déménagement comme dans La Cerisaie, il y a les chats jumeaux, incestueux (je ne les reconnais pas, la mère et le fils), plus tard viendra un petit galopin, un petit chapardeur, appelé « grelot », très beau, noir comme un four, on prend du vin, Saint-Emilion, Jeanne fait des hamburgers à un moment, son fils Antoine vient d’avoir quatorze ans, il jouait du piano quand je suis arrivé, je lui propose de l’engager, mais Jeanne me souffle : « Si tu engages Antoine, il faut vraiment que tu engages Pierre, sinon ce serait terrible… – Mais, Pierre, il est doué aussi ? – Ah, il est très doué. Il peut te chanter… » (Je ne sais plus quoi.) Elle me fait écouter des très belles chansons, très 1er avril, de Caetano Veloso et de Mercedes Sosa, celle-ci est la plus belle, elle m’envoie le lien, « Tout change », en rapport avec la dictature militaire…

Enfin un peu de lumière au TCI...

Ô mes théâtres,
Ô mes silences,
Mes paradis et mes enfers,
Mes ténèbres et ma transparence,
Ô mes étés,
Ô mes hivers,
Ô mes velours,
Ô mes amours,
Ô mes vaisseaux,
Ô mes oiseaux,
Vous avez tous le ciel immense
D'un même et multiple pays.