Sur la scène immense, noire et dépouillée, il s’avance à pas lents
Sur la scène immense, noire et dépouillée, il s’avance à pas lents...
Un Hongkong stylisé et chatoyant…
Un écrivain au manteau d’Arlequin, dit-on de Salman Rushdie dans « Télérama ». Les « informations » que je dis que nous cherchons à nous échanger avec Pierre, ce sont les secrets de famille, dit Salman Rushdie, ce qui fait tenir les familles ensemble. « D’ailleurs les pièces rapportées, votre beau-frère ou votre belle-sœur ne sont intégrées que lorsqu’on leur a confié les secrets de famille. »
Tous ces personnages shakespeariens de la rue, les pickpockets, les prostituées, les bandits, les hommes des bas-fonds…
Akbar, le monarque éclairé de L’Enchanteresse…, ouvre une « maison de tolérance » où ses sujets ont le droit de tout dire – y compris de nier l’existence de Dieu.
Le contraste entre la vie monastique – la discipline de l’écriture – et la vie grégaire me va très bien, dit encore Salman Rushdie, ce mot dont je dois toujours sortir la définition de ma tête (il a le son de son contraire, pour moi).
L’écriture permet le contraste.
« Mais je reconnais que la lecture a un effet sur l’inconscient : quand nous aimons un livre, la sensibilité qui s’en dégage s’unit à la nôtre, et nous voyons le monde à travers les yeux du romancier. Simplement, c’est un effet du hasard, c’est comme tomber amoureux, on ne peut rien programmer : vous ouvrez un livre, et bing ! Moi, je sais quand ça m’arrive parce que ma lecture se met tout d’un coup à ralentir : je ne veux plus que ça se termine, je veux rester dans cette relation… » Ma rencontre avec Pierre ? Un effet du hasard, etc. Ralentissement, relation… Ralentissement infini… (Heureusement, c’est les vacances…)
Un grand espace et c’est le théâtre. Pierre, l’écrivain. (Au manteau chatoyant, bigarré, baroque, mathématique…)
Tous les insectes tombent en pierres.
De l’encre, des plumes et des pierreries… Jewels, feathers and ink.
27 déc. 08.
Un Hongkong stylisé et chatoyant…
Un écrivain au manteau d’Arlequin, dit-on de Salman Rushdie dans « Télérama ». Les « informations » que je dis que nous cherchons à nous échanger avec Pierre, ce sont les secrets de famille, dit Salman Rushdie, ce qui fait tenir les familles ensemble. « D’ailleurs les pièces rapportées, votre beau-frère ou votre belle-sœur ne sont intégrées que lorsqu’on leur a confié les secrets de famille. »
Tous ces personnages shakespeariens de la rue, les pickpockets, les prostituées, les bandits, les hommes des bas-fonds…
Akbar, le monarque éclairé de L’Enchanteresse…, ouvre une « maison de tolérance » où ses sujets ont le droit de tout dire – y compris de nier l’existence de Dieu.
Le contraste entre la vie monastique – la discipline de l’écriture – et la vie grégaire me va très bien, dit encore Salman Rushdie, ce mot dont je dois toujours sortir la définition de ma tête (il a le son de son contraire, pour moi).
L’écriture permet le contraste.
« Mais je reconnais que la lecture a un effet sur l’inconscient : quand nous aimons un livre, la sensibilité qui s’en dégage s’unit à la nôtre, et nous voyons le monde à travers les yeux du romancier. Simplement, c’est un effet du hasard, c’est comme tomber amoureux, on ne peut rien programmer : vous ouvrez un livre, et bing ! Moi, je sais quand ça m’arrive parce que ma lecture se met tout d’un coup à ralentir : je ne veux plus que ça se termine, je veux rester dans cette relation… » Ma rencontre avec Pierre ? Un effet du hasard, etc. Ralentissement, relation… Ralentissement infini… (Heureusement, c’est les vacances…)
Un grand espace et c’est le théâtre. Pierre, l’écrivain. (Au manteau chatoyant, bigarré, baroque, mathématique…)
Tous les insectes tombent en pierres.
De l’encre, des plumes et des pierreries… Jewels, feathers and ink.
27 déc. 08.