« Depuis longtemps, écrivait Marx dans une lettre de 1843 à Arnold Ruge que cite souvent Jean-Christophe Bailly, le monde porte en lui le rêve d’une chose, le rêve d’une chose dont il suffirait de prendre conscience pour la posséder réellement. »
« Car rien, décidément, ne nous oblige à vivre « comme ça ». »
« Gilles Clément nous a réappris ce que c’est que jardiner : c’est privilégier en tout le vivant, « faire » certes, mais faire moins (ou plutôt : faire le moins possible contre et le plus possible avec), diminuer les actions et pourtant accroître la connaissance, refaire connaissance (avec le sol, avec ses peuples) faire place à la vie qui s’invente partout, jusque dans les délaissés… »
« mais en cultivant ce qui, dans le désastre, ne relève pas du désastre, afin de préserver quelque chose d’un amour de la vie »
« et de cette violence qu’il y a de se savoir en tout objet de sélection »
« Paul Celan imaginait le poème comme une « tente » (et j’y entends aussi, c’est mon histoire en moi, cette tente que, depuis qu’il s’est fait chair, le Verbe a planté au milieu des hommes pour « habiter parmi nous »). »
« la flèche de l’eau, écrit Jacques Darras / M’indique sa trajectoire avec une certitude qui me choisit »
« Toujours dans la construction, toujours dans le prolétariat des humbles constituants de ce monde »
Silent Spring (de Rachel Carson)
John Keats, La Belle Dame sans Merci
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