Thursday, January 02, 2014

L e jour au sommeil, la nuit au devoir


Non, je cherche encore autre chose. Je regarde Satyricon, de Federico Fellini, parce que le héros ressemble à Bel-Ami, par ex, à 1h28s. Tout m’est émotion. Même la France et le français. Il fait si peu de noir. Tout est surexposé. Outré. Ensoleillé. Etablissement de noir. Nuit découpée au cordeau.
Ces images que je voyais parmi les yeux d’enfants. Et du chien aveugle sur le chemin de pierre blanche, de pierraille. S’il faut choisir dans sa mémoire… ce chemin ou cette absence de chemin, mais qui prend forme. Avec la boue ramassée — et l’eau. Et de nombreux châteaux, sur la route. Les merveilles à regarder et à observer, les merveilles que personne ne voit (mais tout le monde). Qui a dit qu’un mensonge visible, un mensonge entre guillemets, avec clin d’œil, était la vérité nue ? Oui, sinon, qu’est-ce que la vérité ? Les yeux extravagants. Affreuses contradictions solaires...



« Du siehst : der Rest ist Theater. Der letzte unserer magischen Versuche, die Angst uns auszutreiben. »

S elfies neige







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F ellini


« Barbare

Bien après les jours et les saisons, et les êtres et les pays,
Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Remis des vieilles fanfares d'héroïsme — qui nous attaquent encore le cœur et la tête — loin des anciens assassins —
Oh ! Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ; (elles n'existent pas.)
Douceurs !
Les brasiers, pleuvant aux rafales de givre, — Douceurs ! — les feux à la pluie du vent de diamants jetée par le cœur terrestre éternellement carbonisé pour nous.
— O monde ! —
(Loin des vieilles retraites et des vieilles flammes, qu'on entend, qu'on sent,)
Les brasiers et les écumes. La musique, virement des gouffres et choc des glaçons aux astres.
O Douceurs, ô monde, ô musique ! Et là, les formes, les sueurs, les chevelures et les yeux, flottant. Et les larmes blanches, bouillantes, — ô douceurs ! — et la voix féminine arrivée au fond des volcans et des grottes arctiques.
Le pavillon... »

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L 'Artique








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D ans le ciel du bas de Cormaranche


« Je veux bien que les saisons m'usent.
À toi Nature je me rends »



Il y a tout, je n’ai k dépecer, déceler…

C onseil d'artiste


« Etre vivant, c’est quand même être libre. Donc c’est ça qu’on recherche dans toute circonstance. »

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U nderdog


Il faudrait que je m’aime tellement pour me supporter ! Alors je me tourne vers Arthur Rimbaud (car je me suis entouré de solitude). Et pourquoi ? à quoi bon ? si cette solitude me fait souffrir. Mais, si je regarde objectivement, j’ai eu beaucoup de chance. Oui, mais rien qui vienne de moi-même. Et je n’ai rien compris. (Ou c’est parce que j’ai voulu comprendre.)
Des femmes ont enterré le démon. J’ai oublié mes amis. J’ai regardé ce que j’ai pu. Parfois, j’étais en voiture. Parfois, à pied. Quelle joie ! de voyager. Je suis rentré à Paris. Aujourd’hui, je suis rentré à Paris. Je vais écrire des choses simples comme ça.

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P lanachat





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L 'Histoire


Solal s'intéresse à l'histoire. Il nous fatigue avec sa litanie des rois, les Bourbons, etc.
Alors que c'est très intéressant qq'un qui s'intéresse à qqch.
Voilà un sujet. Parlons-en.
Pourquoi ne parlerions-nous pas que de ça ?
— et la nature et le soleil ; il ne s'intéresse à rien.
Il se met des branches dans les yeux.
Il pleure.
Calme après tout. Apparent. Pendant un moment.
Saviez-vous que — ? Il voulait visiter un château. Un château fort, de préférence. Le Moyen Âge. Il nous a fait chercher sur Internet quel château on aurait pu visiter un 1er janvier. Il fallait taper : « château à visiter ouvert le 1er janvier aux environs de Bourg ».
Puis on lui a montré des photos de Versailles. Puis on lui a promis Versailles. Oh ! Et le Louvre inchauffable…

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J osé


Et puis il y avait une photo de José Alfarroba que je ne retrouve plus (postée sur Fb), mais il disait :
« Dans la série Saluts — Un petit peu de Zelda (ajout au projet 1er avril).
Yves-Noël Genod.
Les Inaccoutumés, Ménagerie de verre.
Yves Nô au mieux de sa forme, entouré de comédiens, danseurs, chanteurs et performeurs inspirés et magnifiques ! »

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Z elda



Photos Marc Domage. Kate Moran et Boris Grzeszczak dans Un petit peu de Zelda

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U n petit peu de Zelda


Oh, j’avais pas vu que Jean-Marc Lalanne nous a placés encore une fois (pour la troisième fois ! après Rien n’est beau… et Chic by Accident) dans son top 5 des spectacles de l’année (dans « Les Inrocks »). Qu’est-ce qu’il est agréable, ce garçon !
« Un petit peu de Zelda de et par Yves-Noël Genod
Zelda Fitzgerald qui vaque en interpellant les spectateurs, 2 chanteurs lyriques, un garçon en slip qui rampe à la verticale : une nouvelle mosaïque poético-burlesque d’Yves-Noël Genod. » 

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« D anser »

P our revenir


« Cette vie dont on parle, pour revenir encore une fois sur le sujet. »

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F ils de



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B ataille


Ils arrachent le visage des éléphants. Mon ami Julien Polet qui travaille dans une réserve en Afrique a posté une image « choc » qui m’a hanté toute une journée (ce qui est beaucoup). J’ai décidé de ne pas vous la soumettre. C’est un éléphant au visage arraché. Pour moi, le cauchemar, l’horreur, ce qui représente l’horreur, ce n’est pas les camps d’extermination nazis (par ex), non, ça c’était pour la génération de Duras, ça. Pour moi, ce qui me place devant le cauchemar absolu, c’est l’idée que je suis de la génération de l’extermination des singes, des tigres, des lémuriens... L’idée que l’homme extermine — maintenant ! — les autres espèces est, pour moi, le cauchemar absolu. Que l’homme se haïsse, c’est déjà assez triste, assez cinglé, mais qu’il extermine les espèces voisines, c’est d’une logique qui me fait, moi, souhaiter aussi sa disparition...
Il y a cette phrase de Georges Bataille : « Aucun animal, même le lion, n’en regarde un autre de la même façon qu’un Blanc regarde un Noir ou un honnête homme un condamné de droit commun. » Ce n’est pas possible d’incarner le mal à ce point !




(Difficile de parler de ça parce que je sens que ce n’est pas de la poésie et que seule la poésie parle.)

A propos


« A propos du théâtre, il écrit : « Quand il réussit, quand il utilise les comédiens pour ramener le plus lointain à une inconcevable proximité, le théâtre acquiert une beauté déconcertante, et le présent gagne des instants qui le complètent d'une manière insoupçonnée ». »

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D es critères de déception


La beauté de la nature est maintenant derrière une vitre et le sommeil est derrière l'écriture — ou devant. La beauté de la nature est maintenant devant une vitre — et nous n'avons que nos souvenirs — et le sommeil est devant l'écriture.

Le soleil, seul dieu sur terre — qu'on n’adore pas assez.

(Vous comprenez quand je parle ?)

Bleu, tragiquement, de tes yeux et de ton amour.

La campagne s'éloigne et pourtant s'éloigne.
Il y a les talus et tout l'habituel.
Tout est prêt pour le souvenir.
Comme au premier jour.
Le ciel bleu, c'est les couleurs.
... de la douleur.

Pluie de filles endormies. Les mots châtains.
Et chaque arbre est une flamme.





C'est l'immensité de toutes les gouttelettes. La surface de la terre est une mer. En suspension. Le temps passe vite comme à travers les doigts des arbres.
Et il y a toujours cette chair dans le ciel (associée au ciel), cette chair-hélas.
Hélas et ce désir.
Inceste et mort.

J'irai avec toi (c'est-à-dire ?) par les forêts.
Puisque les forêts sont le luxe auquel tu m'as habitué. Les forêts et les salles de bain.
Puisque terre, mer, ciel, ivresse...
comme une biche...
Maintenant, la plaine décide pour toi.
Impatience et curiosité ; la douceur ; l'homme souffrait.

Le problème, c'est que tout...
avec des franges



Bleu pur, maintenant c'est tout lavé.
Et que te dire ? qui ne soit pas dans un livre,
ma nuit ensommeillée.

J'étais parti pour un grand voyage. Pas même un livre...

Les livres qui s'écrivent à chaque seconde...

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A vis aux amateurs



Une cousine de Bretagne m’envoie un mess de circonstances :
« Bonne année à vous. Ici le gros temps sévit, un vrai champ de coton, il faut des bottes et cirés... (3 contrepèteries pour bien démarrer 2014). BIZ de la part de ta cousine de Fouesnant »

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