Alors : ne pas forcer, c'est essentiel. C'est beau quand c'est pas forcé - même au dépend des personnages, peut-être.
Ce qui me fait dire ça, maintenant, c'est que je m'aperçois que
Nouveau Monde qui est la chanson que tout le monde aime (avec, tout autre genre,
La Dernière Pute), c'est une chanson qui met en scène normalement La Pute, Le Footballeur et La Prof. Bon, ben, ça passe pas du tout, ces personnages, mais c'est pas grave du tout parce que la chanson est très belle et que la matière (de sens) est vaste.
Bon, alors, je me dis (je cherche, évidemment) qu'il y a aussi une possibilité d'envisager ça, c'est de l'imaginer, c't'opérette, comme une seule et longue chanson (avec mille variations, bien sûr) ou une matière est simplement trimballé d'un bord à l'autre de l'oreille, ta manière, donc, toutes tes manières à toi, utilisées à l'instinct et transportant - comme un poème - le poème de Quintane, l'ouvert-la-vérité. Pas d'effort (pour "rendre compte de"). La vérité, c'est le Monde. Le Monde qu'on prenait comme un objet (depuis le Moyen-Âge), qui est, en fait, sujet. Sujet à la table des négociations. Avec, pour l'instant, personne pour le représenter (il n'a pas de
voix). Sauf la poésie, l'instinct, l'imagination - et la raison aussi pourquoi pas, mais comme part de la nature, non comme son extraction (son abstraction). C'est ça, chanter, c'est toi, c'est parler de la Nature pour la Nature (souvenons-nous du
Dispariteur).
Voici ce que je voulais te dire aujourd'hui, même si je sais qu'il y a du temps avant qu'on se revoit et que tu es dans autre chose autre continent...
Je t'aime,
essaie de convaincre Björk de travailler avec toi !
Army of Me,
Venus as a Boy,
Hyper Ballad,
Possibly Maybe ... quels beaux titres !
Par la fenêtre, les oiseaux exotiques brillent de mille sons !
Yvno
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