Monday, October 24, 2016

Cette belle photo est de François Stemmer. Il y a un mystère, la robe a l’air de tenir toute seule ; hors, c’était une robe qui allait très bien à Adrien Dantou, mais une robe ordinaire ; on ne comprend pas comment cette photo est possible. Elle a attiré Sébastien Meunier qui dessine les collections Ann Demeulemeester, il a demandé à voir la robe. Le spectacle, c’est Un petit peu de Zelda, à Vanves. Je vais retravailler avec Adrien Dantou — et Manuel Vallade — et Lazare Huet, pour Armentières le 21 janvier (générale le 20 janvier). Il est temps de regarder les billets de train pas chers, je serais vous, je viendrais. La pièce s’appelle Remise Venise

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Photo François Stemmer

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Je suis dans un silence sombre et froid de bonheur. Il y a un « danseur atypique » qui évolue dans un café associatif en slip à Pantin. Il y a Trouville et la vie de Proust racontée par Céleste. Ils étaient cul et chemise, ces deux-là. 

Cette vie toute entière, en son cercle



C’est bizarre d’aller demain dans la patrie de l’écriture

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« Les abeilles ont disparu. Pour de bon. Les esclaves, les femmes et les enfants pollinisent les vergers à la main, en vain.
La nourriture est empoisonnée. Mais comme ils meurent très lentement, les gens ne savent pas de quoi ils meurent.
Les porcs mangent les poissons, les poissons mangent les poulets, les poulets mangent les porcs, et les gens mangent leurs morts.
La banquise a fondu. Pour de bon. Un nouveau continent émerge dans le Pacifique : la soupe de déchets plastiques qui flottait là depuis 100 ans 
commence à solidifier.
Les océans sont vides. Il n’y a plus de thons rouges, plus de morue, plus de cabillaud, plus de saumon, plus de marsouin, il n’y a plus de raies, plus d’anchois, plus d’esturgeon, plus de lotte, plus de lieu, plus de colin, il n’y a plus de flétan, plus de sole, plus de dorade, plus d’empereur, plus d’espadon, il n’y a plus de calamar, plus de loup de mer, plus d’omble, plus de sardines, plus de turbo, plus de sabre.
Il reste un peu de hareng, et des crevettes.
Tous les déjà-vus à l’instant,
le monde s’arrête, 
reprend.
Mais personne ne voit cela. »

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« Moi, très jeune j’avais lu trop donc j’étais toujours du côté de celui qui dit non. »

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P our Thomas Lévy-Lasne


« Le réel et — comment mal dire son contraire ? — le contrepoison. »

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L ’Esthétique « zéro bavardage »


Le professeur (de danse classique) vient me voir avant le cours, l’œil pétillant : « J’ai pensé à toi, tu as vu la critique du « Figaro » sur Boris Charmatz ? » Non… « Boris Charmatz : un bavard qui n’a rien à dire. » Je ne sais que dire, je dis : « Eh bien, le voilà habillé pour l’hiver… » Un peu plus tard, encore avant le début du cours, je reviens vers le professeur (états-unien) : « C’est peut-être positif : Un bavard qui n’a rien à dire et c’est merveilleux… » Non, c’est négatif. En effet. Mais je lui raconte l’histoire de la critique de L’Eden-Cinéma dans « Le Nouvel Observateur » qui titrait : « Le degré zéro de la mise en scène » faisant référence au livre — célèbre à l’époque — de Roland Barthes : Le Degré zéro de l’écriture ; mais Madeleine Renaud qui n’avait déjà pas ces références-là avait dit : « Oh, Claude, cette fois ils sont vraiment trop méchant avec toi ! », pensant qu’on lui avait mis la note zéro, à Claude Régy. La critique du « Figaro » sauve une pièce de Boris : Enfant — et c’est vrai que c’est une pièce impressionnante, je l’ai vue, moi, dans l’immense blockhaus mis à nu du Quartz de Brest, c’était fantastique. Indépendamment de cette sensation de grande beauté, me reste, très précisément, comme un gag, la manière de Maud Le Pladec, l'une des interprètes : j’ai cru qu’elle allait tuer l’enfant qu’elle manipulait. Madonna. Yves Godin m’a dit que Boris avait beau lui dire de se calmer, rien à faire. Il y a sur FaceBook un Boris Charmatz très seul dont beaucoup de nos amis sont amis et qui a beaucoup d’humour puisqu’il aurait posté récemment :  « Just a remind to all of my kind friends: I am not the French choreographer Boris Charmatz. Just a midwest man that loves cows! »

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L ui chétif


« L’artiste n’est qu’un réceptacle de sensations, un cerveau, un appareil enregistreur. S’il intervient, s’il ose, lui chétif, se mêler volontairement à ce qu’il doit traduire, il y infiltre sa petitesse, l’œuvre est inférieure. […] Toute sa volonté doit être de silence. Il doit faire taire en lui toutes les voix des préjugés, oublier, oublier, faire silence, être un écho parfait. Alors sur sa plaque sensible tout le paysage s’inscrira. » 

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H ypérion dans le métro


« Un jour où je lisais Hypérion dans le métro, un très jeune homme est venu me dire timidement: « Ce livre a changé ma vie ». »

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L a Psychologie


« Ecoutez un peu : le hasard des rayons, la marche, l’infiltration, l’incarnation du soleil à travers le monde, qui peindra jamais cela ? qui le racontera ? ce serait l’histoire physique, la psychologie de la terre. »

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C ostume Albertine



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A beilles


Salut Erik !
J’espère que ça va bien pour toi !
On a parlé de toi, tout à l’heure avec Odile (Heimburger). 
Ça faisait un moment que je voulais reprendre contact avec toi.
Je pense souvent à toi. 
J’ai rencontré une fille (enfin, déjà repartie dans l’Oregon) qui a des ruches, folles de ses abeilles (comme elle veut se faire retatouer, que ses premiers essais sont décevants (la phrase — en français, avec des lettres à l’ancienne — du Petit prince, « L’essentiel est invisible pour les yeux »), je lui ai suggéré les abeilles, une attaque d’abeilles sur sa chair molle.
Je t’embrasse, mon frère, 
Yvno 

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S ur FaceBook


Je suis désolé, je n’arrive pas à relayer ce qui se passe, ça me déborde. Vous connaissez Paris ? Ça se passe chez moi, à Jaurès, Stalingrad. C’est juste là. Je vous invite à rejoindre la page de Valérie Osouf et de ses amis, vous saurez tout ce que les médias ne disent pas (ou pas souvent : c’est très répétitif). Encore une chose : si vous avez envie de donner du sens à votre vie, ne cherchez plus. Vous avez la splendeur et la violence, la cruauté et l’Esprit, vous pouvez vous roulez dedans, vous pouvez vous battre, c’est pas du chiqué, ne pensez pas, comme Alfred de Musset, que vous vous asseyez sur un monde en ruines comme une jeunesse soucieuse… Vous pouvez être des héros…

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« Le théâtre, c’est ça, pour moi, pas de décor, mais tout l’espace ouvre sur le lac, la nature à l’infini. »

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« L’humour est une forme d’amour. »

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« Quand même il y a des choses que c'est plus honteux de faire que de ne faire pas. »

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« L’avantage d’avoir des organes sexuels internes, 
Je le lis avec clarté dans ton regard. »

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D isent les imbéciles


« Nous avons besoin d'une éthique ou d'une foi, ce qui fait rire les idiots ; ce n'est pas un besoin de croire à autre chose, mais un besoin de croire à ce monde-ci, dont les idiots font partie. »

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Titre pour un recueil de poèmes : Livre adolescent

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J ocelyn pagaie


Il est vraiment génial ton blog, ce journal, ton roman. Ça faisait un moment que j’y avais pas été, et  j’avais presque oublié (n’importe quoi !) à quel point c’est drôle ! et beau ! Je veux un exemplaire de la publication ! (où en est cette affaire ?)
C'est tout ce que j'avais à dire,
à bientôt,
embrassade de haute gamme,
JD


Ah ben, t'es gentil ! Surtout de trouver ça drôle ! If only ! Ça sauverait l'entreprise. Mais, venant d'un connaisseur, ça me touche. Eh bien, Jocelyn pagaie devant l'ampleur de la tâche, il ne trouve pas de stagiaire, faut dire... C'est assez spécifique comme trouvaille, il faut dire, il faut qu'il soit sur Rennes et en quatrième année de qqch... T'embrasse, p'tit loup

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