Sunday, December 16, 2018



Labels:

M on maître


Johan Faerber m’a fait connaître Antoine Wauters et Antoine Wauters m’a fait connaître Antonio Moresco. J’en avais déjà parlé à propos de La petite lumière. Là, je viens de lire le deuxième texte paru en français : Fable d’amour. Ensuite, je vais lire le troisième paru en français (toujours chez Verdier), Les Incendiés, et ensuite j’apprendrai l’italien. Je ne vais pas répéter ce que j’ai déjà dit, mais j’ajoute qu’Antonio Moresco a une telle confiance en la littérature que, si je vois bien qu’il est en train de l’écrire, en lisant le livre, Fable d’amour, c’est comme si lui en train de l'écrire voyait que j’étais en train de le lire, dans le même temps, ce même livre, Fable d'amour. Il est tout à fait, complètement, avec moi, vraiment comme quelqu’un qui m’aimerait profondément, intimement, qui ne me lâcherait pas, jamais, pas une seconde, au moins pendant le temps de la lecture et, ensuite, il laisserait faire, ça dépendrait de moi. Je ne veux plus lire que des livres gnostiques (bonjour Pacôme Thiellement), c’est presque comme si ça n’existait pas autrement, la littérature, presque comme si ça n'existait qu'à travers le genre mineur, la littérature la plus belle. 

J anvier


Je propose deux spectacles en janvier, l'un à Genève (Théâtre Saint-Gervais) en collaboration avec Latifa Djerbi (actrice et autrice) les 18, 19, 20 et l'autre à Nantes (Lieu Unique) en collaboration avec Yves Godin (éclairagiste et scénographe) les 31 et 1er février. Toute aide bienvenue

Labels:

D iáfana paz


« Triumphal, teatral, vesperalmente rubro,
Na diáfana paz dum poente de outubro
O sol, esfarrapando o incenso dos espaços
Caminha para a morte em deorados passos »
« Triomphal, théâtral, vespéralement pourpre
Dans la paix diaphane d'un couchant d'octobre
Le soleil lacérant l'incendie des lointains
Avance vers la mort d'un pas qu'il veut très lent »

Labels:

H ôtel Cornavin (3)



Labels:

F ormes et déformes de l'Univers


Tu sais que Roman a pensé (quand il m'a vu entrer) que c'était toi qui m'avais dit de m'asseoir devant et juste en face de l'emplacement du monologue de la bite... C'est vrai que c'était un petit théâtre personnel (rien que pour moi) à ce moment-là. Love, YN
Sinon j'ai admiré ton écriture ; je ne savais pas que tu écrivais (ou bien j'ai oublié, ce qui est bien possible) et j'y repense en lisant ce matin ce vers d'Apollinaire : « Ni parce que fondés en poésie nous avons des droits sur les paroles qui forment et défont l'Univers » (avec le « ni » de ton étrange titre, tiens, d'ailleurs). Love, YN

Labels:

D evise


« Dieu existe donc je n’existe pas. »

Labels:

« Vous avez une très belle métaphore, vous dites : « la poésie doit nous toucher physiquement comme le voisinage de la mer » 
— J’ai dit ça ? Eh bien, tant mieux pour moi. J'avais oublié celle-là. Oui, mais c’est vrai : si elle ne nous touche pas physiquement, elle n’existe pas. Donc la poésie intellectuelle, c’est un peu faux… Oui, elle peut être intellectuelle, mais il faut qu’elle produise cet effet magique ou physique immédiat. »

Labels: