D ieu

Photos de Marc Domage, Damien Côme Bernard Chapelle, Jeanne Monteilhet, Bertrand Dazin, lumière Philippe Gladieux dans 1er Avril

Un grand plaisir (toujours et encore) de travailler en ta compagnie ! Une joie de t'avoir parmi nous... Mais, attention, il ne faudra pas disparaître ! chaque fois que ça t'arrivera, je t'engueulerai ! (je commence à te connaître...) Tu es faite pour être une étoile. Une étoile sympa, mais une étoile quand même ! qui brille comme un bijou. Une planète diamant. Une Marlène Dietrich même du pauvre, mais une Marlène quand même… Y a eu de très belles choses, je t'ai dit (je crois), tout à l'heure dans les scènes du manteau. Peut-être, si on arrive à développer cette scène de « foule mondaine » pourras-tu (auras-tu le temps) de te déshabiller (en pleine fête, devant tout le monde) pour changer de robe. Ça peut être qqch... Crée bien les espaces massifs autour de toi — avec confiance. Ton vide intersidéral.

Je t'embrasse

(embrasse Joseph pour moi), 

Yvno

C ette fille que je vois

Ma chérie, un grand plaisir de travailler avec toi ! de te voir vivre dans ces espaces italiens ou archaïques, ces grottes, ces temples, ces espaces vides, ces plaines, ces extérieurs-rue, tu es parfaitement à l'aise, tu peux vraiment avoir confiance dans le fait d'être une star — ou une presque star. Une starlette, si tu veux. Mais une star quand même... Une midinette ou une reine de bordel, une aristocrate qui se la joue peuple, mais une aristo quand même... Tout lui est possible, à cette fille — même de soulever sa jupe et de montrer qu'elle n'a pas de culotte ! C'est juste qu'elle fait tout classe. C'est là son unique défaut : elle ne peut pas y échapper comme une marquise dont le titre serait pour toujours et à jamais (« marquise » — même si elle s'encanaille, même si ses amis, pour lui faire plaisir, l'oublie)... Soleïma Arabi ! 

Des bises, 

Yvno

Ambroise se déshabille en donnant ses habits à une fille et saute à la corde pour lui montrer comme sa bite saute bien. Ça plaît à la fille

L a Guerre

Photo François Stemmer. Ambroise Sabbagh et Soleïma Arabi, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril