Wednesday, August 03, 2011

Le Camping-car comme projet professionnel

On se voit donc le 7, dans une semaine, c'est chouette, n'est-ce pas ? – c'est pas la peine que ça soit Versailles – je serai AUTOUR de Paris – j'ai un Campingbus donc je veux pas PENETRER la ville – désolé pour tes défaites professionnelles – si tu déprimes, dis-toi la phrase des agenciers immobiliers de Paris : C'EST PAS GRAVE +++ C'EST DOMMAGE POUR VOUS, MAIS C'EST PAS GRAVE +++ à bientôt, ma puce !

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« La maison est prête, les vitres sont posées – mais, elle glisse… »

Pour Bruno Perrament









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La Voix de Delphine Seyrig

Jeanne Balibar, c’est une actrice qui joue une actrice. Delphine Seyrig était comme ça. Ça relève de l’honnêteté, en un sens. Ce sont des filles qui sont de bonne composition, de bonne éducation – et puis il y a le défaut, le féminisme chez Seyrig, la psychanalyse chez Balibar. Ce sont des actrices à la fois de bonne volonté et folles. Se perdre, se trouver, l’équivalence, le rêve. Quand elle épluche des pommes de terre, elle joue – elle joue comme Greta Garbo. Etre de gauche et être une star. Hollywoodienne. Le même métier. C’est de l’art contemporain, ça occupe tout l’espace, c’est de l’apparition. « Ce que j’veux paraître, je l’parais. Belle aussi, si c’est c’que l’on veut qu’ce soit. Belle ou jolie. Tout c’que l’on veut de moi, je peux l’devenir – et le croire. » Aveuglement et concentration. « Le fait d’être acteur est, à mon avis, une façon détournée de dire c’qu’on pense. Je crois qu’quand on commence, c’est arriver enfin à dire des choses que – on a jamais dites. Et qu’on a peut-être peur de dire. Et, sous le nom d’un personnage, on peut dire beaucoup d’choses qu’on n’ose pas dire de face, ni à ses parents ni aux gens autour de soi. » Quelqu’un dit : « C’était une personne qui avait une foi absolue en les autres, je veux dire : si vous aviez un projet, si vous aviez une idée, elle trouvait tout d’suite cette idée magnifique, ce projet merveilleux et, quand vous en doutiez encore, elle vous assurait déjà qu’il était presque réalisé. C’était une femme qui vous communiquait un enthousiasme fou. »

Des intellectuelles.

« On dirait qu’elle vient de finir un fruit, que sa bouche en est encore toute humectée et que c’est dans cette fraîcheur, douce, aigre, verte, estivale, que les mots se forment, et les phrases, et les discours, et qu’ils nous arrivent dans un rajeunissement unique. »

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L’Apaisement d’une tourterelle

Etre heureux définitivement. A cause de l’apaisement d’une tourterelle. Et, des bêtises, on en dira bien, mais – à cause de l’apaisement d’une tourterelle, l’espace est calme comme un cœur – il va jusqu’à la mer, sans menace. Il descend. Il flotte. Il s’élève. Il y a la lucarne et la mer. Et tous les êtres que l’on a rencontrés – et pas aimés – pas su (c’est pas donné, pas donné à tout le monde). Mais. Mais – à cause de l’apaisement d’une tourterelle, l’espace n’est pas – comment dirais-je – métaphysique – il est.

Il n’y a pas de réflexibilité, c’est un leurre. L’espace est au-dehors. Mais pas immense. Juste, la maison, la lucarne, l’apaisement d’une tourterelle. Les gens vaguement occupés au-dessous. Par décision. Décision d’été.

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Are you still dizzy ?

yves-noël, bonjour
tu ne peux pas savoir à quel point voir mon nom apparaître sur ton blog m'a excitée, midinette pour tjrs, j'ai lu et relu les passages pyrénéens, je n'ai pas de retard dans ma lecture, je lis le soir avant de me coucher, hier, une chauve-souris a survolé ma tête, j'ai pensé à amy winehouse dont je viens de découvrir une très belle chanson intitulée valerie, pas brau-antony, mais qd même !
si tu repasses par ces montagnes et que tu désires être accompagné, je serai ravie de partager ce temps
à bientot, take care
valoche des pyrénées, lectrice assidue






Well sometimes I go out, by myself, and I look across the water...
And I think of all the things, of what you're doing, and in my head I paint a picture...


(Cliquer sur le titre.)

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