Friday, November 05, 2010

« Nous espérons, bien sûr, mais pas de cette manière-là. »

Labels:

« Tout se déforme, même l’informe. »

Labels:

Bon, bon, bon, ça paraît chargé, cette affaire.
En tout cas, ton compte-rendu est, comment dire ? excitant et, en même temps, ça fait un peu peur, en tout cas, je serai curieux de voir ce spectacle-opérette…
Ce petit théâtre m'a l'air très chou !
Tu as pleuré, j'espère, parce que, vu le récit, on n’est pas loin d'un Fellini avec une touche de Fassbinder...
Le truc, c'est qu'ils sont tous seniors, c'est ça qui fait le charme de ce bijou patiné, non ?
Et c'est dans ce cadre que tu aimerais présenter « Marseille Merveilles » , ou « Marseille Ma Vie », « M comme Marseille », « Plus Belle Marseille », « Marseille Soleil », « Amour de Vieux Port », « Marseille Coup de Foudre », « OM moi »,
« Marseille Amour Olympique »

Ici, évidemment, ça chante aussi mais partout tout le temps même la nuit, alors, ça tape un peu sur le système au pays de Candy.

Je t'embrasse

Jo



« Amour de Vieux Port », j’aime beaucoup ! J’ai noté que vous comptiez descendre le 12 décembre, avec Marlène, j’essayerai aussi… Amuse-toi bien dans ton pays mondial !

Bises

Yves-Noël

Labels:

Fellows, don’t leave me tonight

« Plus l'exposition sera ensoleillés, plus les couleurs d'automnes seront vives. »

Labels:

« C’est c’qu’on appelle l’art dramatique, ça. Ma femme est capable d’exprimer toutes les émotions sur commande. »

Labels:

Bonjour, Marie-Thérèse,

Vous allez penser que je vous écris bien souvent, en ce moment ! Là, ce n’est pas que j’ai vu un spectacle, c’est que je viens de passer quatre jours en Bourgogne avec deux des éléments du groupe IRMAR avec lequel vous êtes déjà en relation, Victor Lenoble et Olivier Veillon (ils ont une grande baraque). Je n’ai pas encore vu leur travail scénique, mais je peux vous l’assurer : IRMAR, c’est du lourd ! La preuve : ces gosses de vingt-cinq ans m’ont initié à John Cage ! Il était temps, notez… Je me suis aperçu que la plupart de mes bonnes idées étaient de John Cage et que je faisais, comme monsieur Jourdain, du John Cage sans le savoir ! Pour faire court : Ces kids valent de l’or…

Au plaisir

Yves-noël Genod

Labels:

« Nous comprenons les choses par le truchement de ce que nous faisons. C’est-à-dire que, si nous ne faisons pas quelque chose nous avons tendance à être aveugle à tout, mais dès l’instant où nous faisons quelque chose, cette activité nous donne une vision des choses du passé et des choses du futur. Par faire, je veux dire faire quelque chose ou créer quelque chose, ou se dédier à quelque chose. Cet acte nous permet de voir d’autres choses. »

Labels:

Sur tes deux portraits...



Photos Victor Lenoble.



« Sur tes deux portraits de Bourgogne (avec tes lunettes, et tes habits couleurs d'automne qui ont l'air de se fondre dans le jardin), tu es comme j'aimerais vivre avec toi à la campagne, qui sait, dans quelques années ? Je rêve parfois à ce genre de choses... ça ne fait pas de mal. »

Labels:

« Less is more but I prefer nothing. »

Labels:

« The lake changes its dress every hour. »

Labels:

« Reprenant et dépassant les codes du ready made, l’artiste affirme ainsi la présence a priori de l’art et la non nécessité d’y ajouter quoi que ce soit. »

Labels:

Bien des livres en été

« C’est ça, l’amour, pour vous ?
– Ça peut l’être, oui.
– Eh bien, c’est pas gai !
– Personne n’a dit qu’c’était gai – vous n’êtes pas au courant ? »

Labels:

D'une cage à l'autre...

Ai bien pensé à toi en Bourgogne où une autre maison m’a accueilli (cherche à fuir Paris dès que je peux). J’avais apporté le Dickens, mais on m’a passé Conversations avec John Cage, ça a pris l’espace de manière autoritaire (c’était la Bible des gens de la maison et puis je me suis aperçu que je faisais du John Cage, comme monsieur Jourdain, sans le savoir). Maintenant, je suis dans le train et je me remets au Dickens, une autre sorte de virtuosité, enfin, autre… Tout est dans tout… puisque c’est toujours moi qui lis. J’espère que tu vas bien. Passe le bonjour aux enfants. Love

YN

Labels:

Le Trésor du curé

« A chaque fois qu’on fait une balade, y a toujours un pommier qui traîne. Alors on en ramasse… »

Labels:

« Une page vide signifie plus qu’une page écrite. »

Labels:

And Also the Trees

Victor, parmi les mille histoires – et le « sans histoire » – in the house à l'exposition pourpre, chair blanche, remplie d’ossements, plinthes et miroirs, près du mur du cimetière – parmi les mille histoires, voudrait faire venir And Also the Trees pour qu’ils jouent dans son jardin qui jouxte, le jardin du curé qui touche l’église. Il les connaît un peu, il les a suivis en tournée. Il connaît leur manager, il faudrait qu’il lui demande s’ils ne pourraient pas faire un petit détour un jour pour venir. Pour l’occasion – car ce serait l’occasion – il se marierait. Un faux mariage, me rassure-t-il, mais à l’église.

Labels:

« 1. Excellente question. Je ne voudrais pas la gâcher par une réponse. »

Labels:

La Pensée que les sons étaient usés…

« De la méthode, je sais seulement que quand je ne travaille pas il m’arrive de croire que je sais quelque chose, mais quand je travaille, il est clair que je ne sais rien. »

Labels:

« Je n’ai jamais été psychanalysé. Je vais vous dire comment cela se fait. J’ai toujours eu mes doutes quant à la psychanalyse. Je connaissais la phrase de Rilke à un ami qui voulait qu’il se fasse psychanalyser. Rilke a dit, « Je suis sûr qu’ils me débarrasseraient de mes démons, mais je crains qu’ils n’effarouchent mes anges. » Quand je suis allé chez le psychanalyste pour une sorte de visite préliminaire, il m’a dit, « Je vais si bien vous arranger que vous écrirez beaucoup plus de musique que maintenant. » J’ai dit, « Grands Dieux ! J’en écris déjà trop, il me semble. » Cette promesse de lui me troublait. »

Labels:

« Poussez un peu
n’importe
quelle pensée
:
elle tombera facilement »



« Je n’ai rien à dire
et c’est ce que je dis
et c’est de la poésie »

Labels:

Grand-père, de Jean-louis Coste (livre)

Une grande baraque, la musique s’y déploie. Des jeunes réinventent le monde aidés de Cage, Duchamp, le catalogue de l’expo de Beaubourg sur les vides – Pierre m’écrit, à la fin d’un mail, une phrase déchirante – oh, ce Pierre ! – Thoreau et c’est à peu près tout (en tant que livres). Mais ça suffit. C’est un ancien presbytère loué par la mairie, avec des doubles vitrages, tout ce qu’il y a d'moderne. Dans le jardin : cimetière, château d’eau, église qui sert de temps en temps. C’est très anglais, on écoute du rock (en buvant du Bourgogne). On se passe des films sur le mur blanc. Ils ont vingt-cinq ans...

Labels:

« C’est le lieu même qui constitue le décor du spectacle. »

Labels:

Cherche acteurs, éventuellement vingt-quatre acteurs pour

Vingt-quatre brèves conférences

(C’est un titre à la Grand Magasin, bien sûr.)

Labels:

Jour de sortie