Ah, oui, c’est magnifique ! Merci Valentin ! Vraiment impressionnant — et très émouvant pour moi. Je ne me rendais pas compte que je disais des choses quand même compréhensibles — apparemment, audiblement, en tout cas —, mais c’est parce que vous lisez très très bien. Chacun. Vous montrez qu’elles le sont, compréhensibles, ces choses dont on peut difficilement parler, que vous, vous les entendez : vous les rendez compréhensibles, c’est très clair — parce que vous êtes des acteurs et vous savez ce dont il s'agit. Les extraits sont magnifiques, très bien sélectionnés. Avec parfois du sublime : « Une seule solution, mais c’est un choix qu’il faut faire : montre-toi libre » (je viens de commencer l’Ethique de Spinoza, c’est cette histoire). Félicite tous tes camarades qui m’impressionnent beaucoup. Une seule remarque. Mervouane devrait, aurait dû aller plus dans un état d’ivresse pour le mail alcoolisé, ça manque un peu, c’est le moins clair et, pour le faire passer, je pense qu'il faut que l’on ressente qu’il est écrit bourré, ce mail, sinon ça reste un peu étrange, un peu plus faible. A part ça tout est bien — et même ça, ça va très bien ! Mervouane pourrait le faire plus bourré, c’est tout. (Avec René Char qui bat sa femme, n’importe quoi ! il faut qu’on comprenne que le type qui écrit à ce moment-là est certes le même que celui des autres emails, mais quand même dans un état légèrement secondaire — il fait moins gaffe... mais c’était quand ? est-ce que ce n’était pas la dernière représentation à laquelle j’ai assisté, c’est pas ça ? et on était allés ensemble dans cette boîte dont j’ai oublié le nom et je suis rentré et j’étais encore excité, je n'arrivais pas à dormir dans ma tour clairement dressée en plein ciel, symbolique évidente, alors j’ai écrit ça, bon...)
Très fier d’être si bien (a)perçu par toi et par les autres petit.e.s gosses, tes collègues ! Portez-vous bien, les aminches,
Yvno (de Paris depuis hier soir)
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