Saturday, July 05, 2014

D u pauvre


Yann Colette m’a fait l’honneur de venir me voir pour la première avec tout son crew, en plus… Hâte de voir son Souterrain blues, c’est un très beau texte de Peter Handke, c’est à 11h45 au Collège de la Salle, place Louis Pasteur. « Mes chers et très moches contemporains… » Je croise beaucoup de gens qui ont vu 1er Avril, j’espère qu’ils ne vont pas être trop déçus… Je dis : « C’est le 1er Avril du pauvre… » Bastien a trouvé que c'était moins bon aujourd'hui que hier. Evidemment, hier, j'étais tellement terrorisé, ça crée un état... Mais je ne vois pas comment je pourrais « jouer » cette terreur... Jouer un spectacle de Claude Régy, oui, ce serait la jouer. Mais, moi, non, là n'est pas la question... J'ai commencé à tracter, j'ai cru que je n'allais pas pouvoir, mais, en fait, ça va. Les gens, les éternels... souvent adorables, parfois fermés, mais ce n'est pas la majorité, loin de là ; ils trouvent la carte belle...

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A ffirmer


« Se cacher dans la pauvreté et l'ignorance. Affirmer d'emblée qu'on n'est pas dans le monde de l'orgueil et de la loquacité. »

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O n Twitter


Quelle tristesse ! J’ai croisé dans la rue Laure Adler dans une robe magnifique et elle m’a serré dans ses bras comme si nous étions des amis anciens, très émouvant ! et, plus loin, il y avait Alain Veinstein et Bastien qui ne l’avait pas reconnu m’a dit ensuite que sa dernière émission avait été censurée par la direction de France Cul. Hallucinant ! Tellement trash ! Alain Veinstein ! Dans mon enfance, je l’écoutais et je rêvais ma vie avec lui dans le rêve de mes nuits à venir et anciennes (comment dire ?...) Comme les gens de pouvoir sont fous ! On Twitter.

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V erso



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L ’éternité est atteinte


« […] noms important, mais le plus grand demeure celui de Baudelaire. L’éternité est atteinte dans une vingtaine de poèmes. Il y a une violence mortelle, terrible, qui conditionne tout. On peut faire la part de jeunesse de Rimbaud. Dans Baudelaire, on ne fait la part de rien. Auprès de lui, Verlaine est un suiviste, un menteur.
De Baudelaire on doit être le premier à découvrir la splendeur. »
Marguerite Duras, Christiane Blot-Labarrière

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« La vie est semée de ces miracles que peuvent toujours espérer les personnes qui aiment. » 

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O livier Steiner s'amuse


My Good, je suis drogué... 2 jours que je ne poste rien sur FB et ça me démange comme un urticaire généralisé, on est bien peu de choses à l'ère des like... Bref, c'est l'été, ce sont les vacances qui arrivent, il faut marquer le coup. Alors comme France Culture (lol) je vous propose ma grille d'été (re lol). Je vais relire la Recherche (j'ai déjà commencé) et je vais passer ces mois de juillet et août à fabriquer des petits post proustiens, comme autant de pastiches ou souvenirs de lecture, avec l'envie de m'amuser. Voici le premier :

Adalbert
Ce soir-là et pour la première fois, madame de Gallardon conduisait dans le monde son jeune neveu, Adalbert, biquet parmi les biquets, 17 ans, tendre comme un enfant et déjà fier et posé comme un ancien premier ministre. Adalbert portait une veste APC et un tee-shirt Remarque, un vieux jean's Dior et des chaussures compliquées (Marithé François Girbaud), chaussures d'autant plus précieuses que la marque venait de déposer le bilan. On ne pouvait pas faire plus négligemment mode. Ce qu'il y avait de remarquable chez Adalbert, hormis son corps mince aux proportions parfaites, c'était la qualité de sa peau. Blanche, laiteuse, peau de bébé que l'on devinait extrêmement douce ; visage imberbe qui faisait encore mieux ressortir la petite moustache noire et étudiée qu'il portait au dessus des lèvres. Charnues, les lèvres, forcément. Quand on est beau, on est beau. Les yeux d'Adalbert étaient un festival chromatique : du vert, du bleu et des gris, tout se confondait et ce regard, on avait envie de s'y plonger comme dans un lac de montagne en plein mois d'août, c'était irrésistible. Dans les jardins, comme tout le monde s'était pressé pour assister aux feux de Bengale, lesquels seraient suivi d'une performance d'Yves-Noël Genod — en tout cas c'est ce qui était annoncé, « sublime », on avait dit « sublime » — madame de Gallardon et le fameux neveu se retrouvèrent au coude à coude avec le baron de Charlus. Dans la pénombre madame de Gallardon n'avait pas reconnu tout de suite le baron mais les effluves de patchouli et d'encens, parfum personnel de Charlus, composé pour lui seul par Le Labo, avaient fait tilt du côté des narines de la marquise : « Oh ! mais c'est notre cher Palamède, vous êtes donc revenu de Palerme ? Mais si j'en crois Facebook hier encore vous étiez en Sicile ?! » Charlus répondit de façon grave qu'un avion est si vite pris, les jet sont easy de nos jours, de plus il n'est pas bien sérieux de croire tout ce qu'on dit ou voit sur les réseaux sociaux, les géolocalisations sont bien capricieuses, chère marquise... Madame de Gallardon accusa réception, digéra cette réponse sous forme de leçon informatique et d'un coup regarda avec plein de tendresse et de fierté mêlée le petit Adalbert : « Permettez-moi de vous présenter mon jeune neveu, Adalbert de Gallardon. Tu sais, Adalbert, c'est Palamède de Charlus, tu avais beaucoup aimé son film, Jaurès, nous l'avions vu à Pantin, au festival Côté Court, t'en souviens-tu ? » Adalbert sourit mais à peine, il sourit comme s'il n'était pas tout à fait là ou ne voulait pas abîmer la beauté de ses traits par un rictus facile ou un peu trop franc.Le mystère de certaines jeunesses, c'est justement qu'on n'arrive pas à savoir si ce mystère est voulu, calculé, décidé et maîtrisé, ou s'il est totalement indépendant de toute volonté ou conscience.Cette incertitude ajoute du trouble au charme, elle énerve et elle séduit, en même temps. Adalbert faisait l'ange parce qu'il était bête ? Ou bien étant « bête », une bête de sexe, il faisait penser à un ange ? Adalbert corrigea sa tante : « Non, nous avons vu Jaurès sur Arte, pas à Pantin. » La tante conquise lança un « Quelle mémoire ! C'est merveilleux la mémoire, vous ne trouvez pas cher baron ? » Charlus ne répondit pas, fit comme s'il n'avait pas entendu et continuait d'observer les feux d'artifice et autres gerbes lumineuses... Mais ce faisant, utilisant sa vision à 360 degrés, pas un seul battement de cil du jeune neveu ne lui échappait. Il lança d'un coup et avec beaucoup de retard un « Bonsoir monsieur » tonitruant, limite agressif, dédaigneux, en fixant l'horizon. Le monsieur devait être Adalbert qui n'en avait pas demandé autant. Peut-être que Charlus voulait ainsi recadrer le jeune homme, souligner la désinvolture de cette jeunesse un peu trop spectaculaire ; peut-être que c'était aussi une façon inversée, paradoxale, de faire savoir à cette verdeur insolente, sans alerter madame de Gallardon, qu'elle intéressait beaucoup le baron, beaucoup plus que de raison. Il faut savoir prendre certains refus pour ce qu'ils sont, des oui beaucoup plus massifs que les affirmations de politesse et de circonstance.
Adalbert était brillant, plein de promesses, à tel point que Promesse aurait pu être son deuxième prénom. Il venait d'avoir son Bac avec mention et un an d'avance, il avait décidé de s'offrir une année sabbatique, pour réfléchir, il hésitait entre l'Ircam et Sciences Po, entre un master de design sonore et une carrière au Quai d'Orsay, comme son père. De la même façon, comme son père également, il hésitait entre homo et hétérosexualité, ayant goûté aux deux, parfois en même temps, à trois ou à quatre. Il était malin, Adalbert, et ingénieux, par exemple il détestait la dénomination gay ou homo, à laquelle il préférait le terme plus vague mais plus libre selon lui de « fraternité à tendance incestueuse ». Avait-il inventé la formule ou l'avait-il lue quelque part ? On ne sait. Madame de Gallardon s'était échappée en coup de vent car elle venait d'apercevoir Jeanne Balibar et elle voulait absolument lui demander où elle avait bien pu trouver ses longues bottes cuissardes en daim couleur anis, qui lui donnaient une si belle allure de mante religieuse. De fait, Charlus et Adalbert se retrouvaient seuls, au milieu de la petite foule. Le disparition de la marquise avait aussitôt radoucit Palamède, qui pouvait désormais se pencher sur le cas du jeune homme sans être jugé et jaugé par la tante protectrice. D'ailleurs il ne faisait plus du tout attention au spectacle pyrotechnique, mais semblait tout ouvert au jeune homme, passant sans transition au tutoiement : « Alors comme ça tu fais de la musique, tu composes ? — Oui, répondit, Adalbert, depuis quelques années, je fais ça, comment savez-vous ?  — Oh le monde est petit mon garçon, et donc on peut écouter ? Tu as un myspace ? — Un soundcloud, oui, mais c'est un peu particulier ce que je fais, c'est de la musique concrète ». Palamède opina du chef de façon entendue, comme si cette dernière précision était évidente et il se garda bien de demander ce qu'était exactement la musique concrète. Il préféra parler de musique baroque, de Purcell, de Pelléas et Mélisande, il se mit à raconter le projet de film qu'il avait, d'après le livret de Maeterlinck, co-écrit avec Eva Truffaut. Adalbert écoutait sagement, il profita d'un instant de calme entre deux pétarades et deux séries d'applaudissements pour dire - dire ou placer — que son opéra préféré était Acis et Galatée. A ces deux noms sortis de la bouche d'un si jeune homme, l'armure de Palamède se brisa en mille morceaux et ses yeux se mirent à briller. Mais si le jeune biquet venait de gagner le premier set, la partie était loin d'être terminée et Palamède n'était pas du genre à s'avouer si vite vaincu. De plus, au fond, et c'est très important, Palamède n'était pas attiré par les jeunes garçons. Sincèrement il n'était pas attiré par eux, érotiquement parlant, au contraire de presque tous les homosexuels de son âge. Palamède s'en faisait même une fierté et une ligne de conduite, un honneur : la plèbe succombait à la jeunesse, bavait devant elle, parfois à en crever de frustration, frôlant plus ou moins la pédophilie mentale. Lui, le baron de Charlus, n'était attiré que par les hommes de sa tranche d'âge, la bonne cinquantaine, voire un peu plus. Son type d'homme c'était l'Empereur Hadrien, pas Antinoüs, ou pour le dire de façon pornographique, c'était plus Jeff Stryker que Brent Corrigan. Mais la jeunesse l'intéressait, comme un entomologiste s'intéresse aux papillons. Il s'agissait aussi pour Charlus de ne pas louper son époque, le contemporain voire l'hyper-contemporain l'excitait. Bien sûr son monde c'était la fin des années 70, la nouvelle vague, époque Eustache, La Maman et la putain, les folles 80, le Palace, les héros et l'héroïne, juste avant les terribles 90 et son cortège de morts du sida... Mais Charlus n'était pas un nostalgique sentant la naphtaline, ce qui le nourrissait c'était aujourd'hui, ce qui le faisait se lever le matin, c'était demain. Parler avec Adalbert, échanger, s'intéresser à lui, était surtout une façon de prendre le pouls de l'actualité. « Il faut être absolument moderne », comme avait dit l'autre, absolument, oui, et même résolument, sinon pourquoi continuer la vie ? D'ailleurs, avec un sens de l'à-propos inimitable, la vie, voici qu'elle se mettait à faire des clins d'oeil et des ponts entre les âges. La performance dYves-Noël Genod venait de commencer. Fils spirituel d'Iggy Pop et de Barbara, Yves-Noël venait d'apparaître telle Rachel, en robe fourreau couleur ténèbres, recouverte de strass, enrubanné par un long scotch jaune sur lequel était écrit : Crime scene do not cross. Yves-Noël marcha lentement comme sur un plateau de Claude Régy puis il se mit à susurrer du Rimbaud dans un mégaphone : « Des ciels gris de cristal. Un bizarre dessin de ponts, ceux-ci droits, ceux-là bombés, d'autres descendant ou obliquant en angles sur les premiers, et ces figures se renouvelant dans les autres circuits éclairés du canal, mais tous tellement longs et légers que les rives, chargées de dômes, s'abaissent et s'amoindrissent. Quelques-uns de ces ponts sont encore chargés de masures. D'autres soutiennent des mâts, des signaux, de frêles parapets. Des accords mineurs se croisent et filent, des cordes montent des berges. On distingue une veste rouge, peut-être d'autres costumes et des instruments de musique. Sont-ce des airs populaires, des bouts de concerts seigneuriaux, des restants d'hymnes publics ? L'eau est grise et bleue, large comme un bras de mer. — Un rayon blanc, tombant du haut du ciel, anéantit cette comédie. » Sublime, on avait bien annoncé sublime.

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T hat's it !


Ce soir, première représentation de Rester vivant, récital de poèmes de Charles Baudelaire qui se donne dans le noir total de la salle ronde de la Condition des soies. Entrée gratuite / sortie payante. A 19h. 13, rue de la Croix. 04 32 74 16 49.

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1/12


Image Ronan Le Régent d'après une photo de Marc Domage de l'œuvre de Bruno Perramant, Rigodon.

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Hotel Palace, vidéo

L e gouvernement de Valls n'est pas un gouvernement de gauche


« La Gauche n'est pas au pouvoir. La Gauche est ds l'opposition. C'est ce que le gouvernement de Valls lui-même vient de signifier à l'Assemblée nationale en demandant à ses députés aux ordres de suspendre l'examen des amendements (socialistes !) en attendant d'imposer le vote bloqué. Ce déni de démocratie montre la fébrilité d'un exécutif qui se sait non légitime : la politique du soi-disant « pacte de responsabilité » n'est pas social-démocrate, elle bafoue l'intérêt général en faisant de l'Etat la courroie de transmission des actionnaires SANS AUCUNE CONTRE-PARTIE, même pas celles qui avaient été annoncées. Tout le monde le sait et le voit. L'intérêt général, c'est avant tout l'intérêt de la majorité de la population : à savoir les salariés. Où est leur intérêt dans ce texte ? Quand a-t-on vu qu'offrir (la politique de l'offre) toujours davantage de facilités financières aux entreprises les incitait à embaucher ou à investir ? JAMAIS. La vérité est que les plus riches (les détenteurs de capitaux financiers) ne cessent de s'enrichir au détriment du reste de la population (les salariés), lesquels s'appauvrissent tous les jours, et sont privés par le gouvernement de Valls, ds la continuité des autres gouvernements de droite, de cet outil de redistribution que devrait être l'Etat. Il est temps que la Gauche se remette à exister dans ce pays, et qu'elle s'exprime d'abord à l'Assemblée nationale, comme c'est le jeu normal de la démocratie, par le refus des députés de voter des textes qu'on leur dénie le droit de discuter (budget rectificatif 2014, projet de loi rectificatif de financement de la sécurité sociale, pacte de responsabilité). »

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R égy, Proust, Piaf


Mon cher YN, 
Merci pour tes mots. Merci pour Baudelaire. Yves-Noël Genod. Kafka. Merci pour ce mail sublime. Pour ce mail sublime. C'est magnifique. Keep dreaming, my boy. Je prends l'avion dans quelques heures de Los Angeles. Puis Paris puis Avignon. Pour défendre l'art pour l'art. la France. La culture. L'endroit de la culture. La France, c'est de la culture. C'était. C'était à cause des Lumières. C'était à cause de Louis 14. Versailles. Festival de Cannes. Foucault. Émile Zola. Les prostituées. Le pain. Tradition, s'il vous plaît. Régy. Proust. Piaf. Les gâteaux. Le Grand Palais. Petit Palais. Je veux être là pour voir. Le noir total de la poésie. Sublimité. plaisir. L’ego, un artiste timide. Merci pour ta présence. I need to take a shit. Had too much HOT dogs. Love u. See u very soon, Chico ! 

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C’est terrifiant, ce qui m’arrive, j’ai fait une générale devant quelques personnes — dans le noir —, j’étais ter-ro-ri-sé ! Il y a même un poème que j’ai arrêté. La Destruction. « Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ; / Il nage autour de moi comme un air impalpable ; / Je l’avale et le sens qui brûle mon poumon / Et l’emplit d’un désir éternel et coupable. » Et je me suis arrêté. Fini. Pouvais pas aller plus loin. Terreur. Je sentais le démon autour de moi comme un air impalpable. Je me disais : de quel droit je dis de telles horreurs à des gens innocents… J’ai fait un quart d’heure de moins, j’ai cru que j’avais oublié des poèmes, apparemment non, à part celui, tronqué, de La Destruction, de la guerre, des massacres du Rwanda… c’était au-dessus de mes forces… Et ces cartes sublimes que m’a faites Ronan Le Régent, comment je vais les assumer ? J’en ai 18 000 à écouler. Je n’ai pas commencé. Un squelette. La mort ! La mort ! La mort ! Comment répandre la mort dans ce festival déjà mort ? Je ne vais pas pouvoir… Comment, quelle idée j’ai eue d’un spectacle si à contre-courant ? Je n’ai même pas envie que les gens viennent, 10 personnes, ça suffirait amplement. 10 personnes averties. Les autres, pourquoi les déranger ? les séduire ? leur offrir du champagne ? pour ensuite leur balancer ça ! Les Fleurs du mal ! Tiens, dans les dents ! Pauvres gens, pauvre société… Gildas et Bastien étaient là, je me suis raccroché à eux comme à des bouées. Mes amis, mes véritables amis ! (quand on en a besoin). Ce festival qui, entre la Coupe du Monde et les grèves a bien du mal à se sentir festival, comment l’aimer et l’aimer pour de bon ? je vais maintenant m’atteler à cette montagne. Mais les jours passent si vite — et la vie aussi. Mais, la mort, il doit bien y avoir une raison, pourquoi et comment ai-je senti la nécessité d’en passer par là ? Comment être et avec qui ? La beauté des êtres, souvent, ils ne la savent pas… Gildas me prêtera sa voiture et je m’enfuirai dans le Lub, au bout de cette vallée préservée sous les falaises où j’étais l’autre nuit/jour avec Bastien. Mais je ne veux pas fuir (mon destin). Je ferai face.
« Il est une éclipse, un silence de toute existence où il nous semble avoir tout perdu, une nuit de l'âme où nul reflet d'étoile ne nous éclaire.
Il est une éclipse de toute existence, un silence de notre être où il nous semble avoir tout trouvé. »

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