Sunday, September 01, 2013

    
« Les hommes ne sont pas assez soleil. »

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L ’Homme joyeux



« La joie est étonnement. »

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1 er septembre


Bonjour Stéphane, aujourd'hui c'est la veille de la rentrée, pour moi — ou le dernier jour des vacances : je me réjouis comme un enfant ! (j'espère que je vais dormir...) Je travaille en effet aux Bouffes du Nord pour une semaine (ma semaine !) ; d'ailleurs si tu étais par là, le 6 et 7, on va certainement (je l'espère) présenter qqch... Sinon voici le dossier de ce projet intitulé 1er avril dont je t'ai parlé et que j'avais promis de t'envoyer...

Des bises, 


Yves-Noël


(Budget si nécessaire.)

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P rojet


« Donnez-moi une star que j'en fasse une inconnue. » 

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T -shirt



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L e second secret s'y dévoile


…liées par le désir, liées par la mort…

Deux à deux
Oui, si je songeais aux lettres une à une…

Dans cette grand-basilique hantée par la mesure…
La demi-mesure

J’aime beaucoup de rire mon violon accordé

Péché, pâcheur, pâteur, Ijis et Osirij…



Si je suis seul perdu dans le vaste océan

Dans cette grand-capitale, on pouvait même s’enfuir
Des vers créées par rêves de vers créés par trêve
Par rêve de cristal
Comme des bulles — et nous-mêmes — sont les bulles prisonnières de nous-mêmes
Si la mort assagie…
De verre et de crystal
Reprend dans la mesure des années profondies…

La Neige de la Chine
J’ai rêvé, mais j’ai trop rêvé… Oui, j’ai passé par là… (on m’a laissé passer…)

Palingénésie,
Retour à la vie, renaissance qui est en même temps une regénération.

Syncrétisme,

Fusion de différents cultes ou doctrines religieuses.

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S inon rien


Oh, comme il écrit bien, ce François Simon ! « Bien », ça veut dire : comme il fait plaisir ! Bien sûr, il y a son blog, y a qu’à s’y reporter, mais je résiste pas à vous en recopier-coller un extrait, juste pour la fierté (Baudelaire parle, je crois, dans La Fanfarlo de ces gens qui aiment les auteurs parce qu’ils imaginent qu’ils ont écrit eux-mêmes ce qu’ils aiment (sont capables d’aimer). Je me suis reconnu… Ces citations... Mais celle-ci est nommée. Voilà comment j’aurais voulu vivre ma vie : être François Simon ou rien ! (Ce sera rien…)

« Paradoxe de ces lieux cernés par la mer, les habitants s'en détournent. C'est une des grandes phobies insulaires. L'eau. Il aura donc fallu la dolce vita et les touristes pour réconcilier les Capriotes avec les vagues turquoise. Ce fut un constant déluge : Curzio Malaparte, Rainer Maria Rilke, Graham Green, Moravia, Neruda, Lénine, David Beckham, Gorki... Cherchez l'intrus. Il n'y en a pas. Voici donc Capri, cet immense rocher tout en promontoires, menton perché. Un concentré vertical, une sorte d'incantation. Les dieux ne doivent pas être loin. Ils y font la lune rousse et la lumière phénoménale. Elle est partout, se brise sur les verres fumés.

Pour Capri, il y a deux versions. Le rentre-dedans touristique, le côte-à-côte, les caillots de piétons. De l'autre, de l'exquis, du rare, du collector. Pfuit, vous l'avez deviné, si avec Alfredo Levi et Enzo Gramsci, nos capitaines hardis, nous nous levons aux marches du matin, tissons des méditations des heures durant, ce n'est pas pour vous refourguer des cartes postales. Mais du numéroté. Alors, ce sera sans hésitation La Fontelina, « spot » chic de chez snob, notre grain à moudre. Les abords sont admirables. Cessez ainsi de mater les métisses sur les plages matelassées des yachts ; oubliez ce couple s'étreignant sur la peau salée d'un Dinghy gonflable : le regard doit se porter tout là-haut : villa de Malaparte. Si vous avez le référent cinématographique, vous allez connaître un irrésistible frisson. Souvenez-vous : Le Mépris (1963) de Godard, avec Brigitte Bardot et Michel Piccoli. « Camille, viens, je veux t'apprendre la mer, les roches, les arbres ! » » La suite, .

L e régime


Voici, chère Cécile Descloux, ce que je peux vous dire. Coordonnées ci-dessous et rib. Pour le reste, je ne sais toujours pas grand chose, d'autant qu'un danseur vient de me faire faux bond. Combien seront-nous au final ? Je ne sais pas. Pour la semaine du 9 au 15, prévoir 3 hébergements (à Montévidéo), Vincent en a réservé de 5 à 7, disons 3, 4 pas plus (j'affine si...). Pour le régime, en revanche, j'ai malheureusement beaucoup à dire, ma santé étant très déficiente (je suis multichimicosensible, j'ai appris le mot hier !), j'essaie depuis quelques mois un régime en vue de retrouver l'odorat. En gros, c'est : du frais et du naturel (en quantité, pas 3 feuilles de salades qui restent dans l'assiette quand on a enlevé tout le reste, mais la salade entière, les petits pois : le sachet, les haricots, remplir le sachet, etc.) Et puis ensuite : sans gluten, sans laitages, sans viande (sauf agneau, volailles, gibier), sans œufs, sans tomate-pomme-de-terre-aubergine, sans orange-pamplemousse, sans tout ce qui est allergène (fraises, cacahuètes, poissons crus et fruits de mer, etc.), sans alcool, sans café, sans sucre, sans sel, sans soja et j'en oublie et donc tout le reste hyper bio, hyper frais... le riz doit être complet, etc. A Paris, c'est facile, j'ai mes repères, mais évidemment dès que je sors de la capitale bobo, c'est tricky !

YN

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Hello Ambre chérie, j'ai revu la vidéo, à l'aube d'une semaine de travail (ma semaine de travail aux Bouffes du Nord), mais je m'aperçois que j'hésite trop : j'ai à la fois envie/pas envie de participer à ce travail, je sais/je ne sais pas ce que j'y ferais — ce qui n'est pas bon signe... (Dans un magasin de fringues, si je perçois chez moi la moindre hésitation, je ne prends pas la pièce, n'est-ce pas ?) Où en es-tu ? Je trouve Duncan très bien (réellement investi), pourquoi ne travaillerais-tu pas encore avec lui ? Ton univers (en tout cas celui de cette pièce) est très dense, on ne sait pas où on est... mais je ne m'y vois pas. Et puis hurler les textes, c'est difficile... je l'ai fait pour Claude Schmitz que j'adore et auquel ton univers me fait penser, très formel, comme ça, sur l'inconscient, mais je l'ai fait de manière purement professionnelle (malgré la joie que j'avais à participer à l'aventure) et ce n'est pas ce que tu recherches...

Je t'embrasse, 


Yvno

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S candale de la vie

   
« le ressentiment était un mode de production du monde — et qui plus est le mode le plus puissant et le plus nocif que l'on ait trouvé jusque-là. Plus l'auteur critique se penchait avec acuité sur ce fait, plus celui-ci se profilait de manière globale et monstrueuse : en tout ce qui portait jusque-là le nom de culture, de religion, de morale, le mode ressentimental de l'interprétation du monde a dominé. Tout ce qui, pendant une ère entière, a su se présenter comme un ordre moral du monde, en porte l'empreinte. Tout ce qui, à cette époque, a prétendu apporter une contribution à l'amélioration du monde en avait bu le poison. II en résulte cette conclusion catastrophique qui assaille le penseur comme une illumination du millénaire : tout le langage formé par la métaphysique gravite autour d'un noyau misologique. Les enseignements classiques de la sagesse, ainsi que les théories modernes qui s'y rattachent, sont essentiellement des systèmes de calomnie contre l'Étant dans son ensemble. Ils permettent à ceux qui n'ont pas eu leur compte de diffamer le monde, le pouvoir et l'être humain, et se donnent pour objectif l'humiliation des positions heureuses et puissantes qui chantent leurs propres louanges. Lorsqu'elles posent leur dernier mot dans la balance, les civilisations hautement développées, entre l'Asie et l'Europe parlent toujours le langage de ceux qui veulent satisfaire leur désir de se venger contre la vie elle-même. Ce qui a porté jusqu'ici le nom de morale, c'est l'universalisme de la vengeance. Quoi que le discours métaphysique puisse charrier en matière de sagesse valide, de science, d'expérience du monde: par sa première impulsion, il est un discours dédaigneux sur la réalité, au nom d'un surmonde et d'un antimonde qui ont été spécialement approuvés pour humilier son contraire. Il est ainsi en même temps l'auto-approbation du besoin de vengeance, avec lequel les faibles et les idiots se vantent de leur faiblesse et de leur idiotie. Dans le discours métaphysique et religieux, le méprisable devient une puissance sournoisement dénaturée qui chante ses propres louanges. » (Peter Sloterdijk in La compétition des bonnes nouvelles.) »

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J ean-Biche


    
Il y a une loi qui dit que les vendeurs ne doivent pas être photographiés « reconnaissables » en tenue de travail dans les boutiques Margiela.

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« Le paradoxe de la poésie, décourageant parfois, c’est qu’elle provoque une immédiate séduction, mais qu’elle demande une longue patience. »

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…u ne chimère végétale…


« A l’assaut des jardins…



A l'assaut des jardins
Les saisons sont partout à la fois
Passion de l'été pour l'hiver
Et la tendresse des deux autres
Les souvenirs comme des plumes
Les arbres ont brisé le ciel
Un beau chêne gâché de brume
La vie des oiseaux ou la vie des plumes
Et tout un panache frivole
Avec de souriantes craintes
Et la solitude bavarde »

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L ’Electricité ressemble au luxe



Je suis multichimicosensible et c’est pas drôle (mais j’ai appris le mot aujourd’hui). J’ai peur que les ondes électromagnétiques soient dans le coup aussi… (électrosensible).

Tiens, des voix dans la forêt


« Being But Men



Being but men, we walked into the trees

Afraid, letting our syllables be soft

For fear of waking the rooks,

For fear of coming

Noiselessly into a world of wings and cries.



If we were children we might climb,

Catch the rooks sleeping, and break no twig,

And, after the soft ascent,

Thrust out our heads above the branches

To wonder at the unfailing stars.


Out of confusion, as the way is,

And the wonder, that man knows,

Out of the chaos would come bliss.


That, then, is loveliness, we said,

Children in wonder watching the stars,

Is the aim and the end.



Being but men, we walked into the trees. »

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E n 2 mots Youness Anzane parle de mon travail


« l’acteur par la disparition et en éternelle renaissance »

(des figures d’acteurs qui sont dans un jeu d’apparition-disparition) »

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I nterpréter au sens musical


« de l’interpréter et pas seulement au sens de « qu’est-ce que ça veut dire ? », mais de l’interpréter au sens musical, c’est-à-dire de l’utiliser comme un outil ou même, encore mieux, comme un instrument. C’est-à-dire : déplier, il faut déplier »

« Toute recherche commence dans l’inquiétude et finit dans le déséquilibre. »

« On recueille d’accord, mais on ne cesse pas de redisperser. »

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J e suis dans mon atelier en silence


Valérie Maes

Je vous ai encore aperçu aujourd’hui, rose pâle échancré dans un quartier grouillant, je passe ma vie à vous croiser alors que vous prenez des notes. Je me dis tiens le voilà, c’est maintenant presque une habitude...

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