P aucité

« Parce que sa lumière a pris tant de temps à atteindre la Terre, observer cette étoile revient à remonter  le temps, quand l’univers avait moins d’un tiers de son âge actuel. »

« Happy few, disait Stendhal à ses lecteurs pour les détourner de la communauté nationale. »

« Surtout, nous avons tous pris la mauvaise habitude d'être fatigués. »

L a Catastrophe

Bien sûr ! Bien sûr qu'on espère cette catastrophe... Duras l'avait dit à Depardieu (et au monde) : « Que le monde aille à sa perte, c'est la seule politique » et ils l'avaient répété tous les deux ensemble : « Que le monde aille à sa perte, c'est la seule politique » . J'ai (à partir de là) toujours pensé que les militants de le sont pas assez et font en fait le jeu du pouvoir. Moins d'argent pour la SNCF ? Plus pour les riches ? Mais c'est super ! C'est exactement ça. Continuez comme ça et accélérez ! Au lieu de ça, des combats de boutiquiers (le dernier en date : les femmes ! là, ça a été le pompon du pompon du rien à signaler et du remplissage de journaux et de Facebook). J'ai parlé de ça récemment avec Pablo Pillaud-Vivien...

C ette liberté

« Je crois que le défaut des gens, en général. c’est de pas se faire confiance. Pourquoi ? C’est une prétention de ne pas se faire confiance. On fait confiance dans la nature, on en fait partie. Moi, je me fais confiance comme je ferais confiance à quelqu’un d’autre. Ou à un animal. »

R erun : From the table of my memory / I'll wipe away all trivial fond records

H ors piste

J’aime beaucoup ceux qui disent des mots. Je trouve que c’est ambigu. D’abord peut-être parce que je ne vois pas la règle de l’association. Et puis, j’ai l’impression de voir l’état du monde qu’on leur a foutu direct, un bloc, dans le cerveau (dans le corps tout entier). Ça fait honte et, en même temps, ils sont entiers, tout innocents et flottants. Alors. Alors c’est l’état du monde. J’aime moins les deux filles qui font des phrases ; là, j’entend plus le surmoi, la morale (ça mime le vieux). Enfin, j'en vois bien aussi l’intérêt documentaire… Tu connais bien sûr le film de César Vayssié sur le même sujet (qui s’appelle UFE) ? SAVE THE CHILDREN ! 

Le début est bien. Ç’aurait pu être mieux si j’avais été un peu plus habité, en particulier détailler « l’Indomptable ». C’est traduit, tout ça. Un autre traducteur dit : « la nature sauvage », ce qui se comprend mieux. La nature sauvage n’a pas de mots. 

Bien sûr tous les créneaux que tu veux/peux. 

Ici, je suis dans le Queyras (l’indomptable) jusqu’à samedi, dont je t’envoie quelques mots… 

Bises, Yvno

« la langue parle sans arrêt, sans raison et sans sérieux, en surface (en surface comme la caresse que nous demandons au monde) »

La Tête de mouton vue par Isabelle

Chansons d'Ophélie

« Les variations du ciel sont les variations d’exister. »

C e matin

L e Support multiple

« ça peut venir de partout »

U ne après-midi passée à la plage

« Mais en basse continue circule la même idée obsédante : les poèmes ne sont pas des choses sacrées ou ésotériques. Au contraire, ils sont des moyens de la conversation et du partage et du laisser-aller. Ils doivent s’efforcer d’être aussi futiles qu’une après-midi passée à la plage. C’est-à-dire que soleil & mer & odeurs d’huiles hydratantes : quelque chose dans l’allant de l’expérience (poétique) est partagé entre inconnus. »

C hacun doit faire son interprétation

« Lis le Coran comme s’il n’avait été écrit que pour toi »

U ne société

« une société qui travestit en bons sentiments les lâchetés, les complicités ou les prises en otage mercantiles »