Le 24, 20h, au Grand Action

Alexandre Barry fait des films somptueux. Et il m'écrit :
« Si tu as des amis avec une sensibilité hors normes, des personnes influentes dans le monde de l'art... tu peux venir à dix...
Attention : film fragile, sur un fil, plutôt un fantasme de film dans la solitude de la nuit américaine. »

Le chat est une grosse boule noire
Immense silence de la ville étrangère, un samedi, un dimanche
Personne ne sait
Que je suis là et vivant et vivant

Je découvre ce que je découvre
Ce sont les mêmes prises électriques
Amnésie

L'Oncle

Bon, alors, Jean-Paul, tu viens avec nous ?
On a reparlé de toi avec Marlène. Elle m'a dit que, ton problème, c'est que tu avais peur, ce dont j'étais d'ailleurs bien conscient. Alors, moi, mon job, c'est de faire que les acteurs n'aient pas peur (sinon ça bloque tout). Je comprends. Bien sûr, il ne faut pas que ce soit une peur maladive contre laquelle on se battrait jusqu'à l'épuisement. Mais ça ne semble pas être ton cas, non ? Tu n'es quand même pas malade de peur ?
Bref, ce serait chouette que tu sois parmi nous ! D'autant que, l'autre soir, comme je disais qu'il fallait changer le titre (actuellement L'Ombre blonde, mais c'est moche) et comme je sortais d'avoir revu jouer Marlène, j'ai pensé à L'Oncle blonde. L'oncle blonde, c'est Jean-Paul !, a dit Marlène (avec justesse et télévision).
Tu veux qu'on en reparle ? Qu'on se voit (je rentre de Suède le 10) ? Pour ne pas avoir peur, il faut savoir ce que l'on porte comme costume, je ne vois que ce problème... (le personnage...)

Des bises d'une région du monde quand même bien frisquette (surtout que je débarque de Marseille...)

Yves-Noël