Marcus

Nous travaillons lui et moi depuis sept ans ensemble



Photo François Stemmer.

Accessoires

« Habituellement très discret sur sa vie privée, Jean-Paul Rouve a tenu à monter les marches en tenant la main de sa charmante compagne, qui elle-même tenait dans son autre main un sac vert fluo. »

Tu orneras l'étrangère à tes côtés pour qu'elle soit la plus belle

Vidé, mais quel bonheur, être vidé, c’est être plein. Quelques jours de travail dans l’année. Egalent bonheur. Sigrid Bouaziz m’envoie un sms : « Je suis heureuse ». Idem. J’avais envie de leur dire, ils vont avoir peur, ils ont déjà peur, j’avais envie de leur dire, aux nouveaux, jamais aucun interprète n’a pas eu envie de retravailler avec moi. Bon. Donc, les nouveaux, profitez de la fête ! Vite. Tout est fait pour que vous soyez heureux. C’est comme ça. Ça fait partie du deal. C’est comme ça. On charge les acteurs de bonheur. Dressez vos inconscients, calmez vos chiens, caressez vos chiens, bonheur obligatoire pour tous ! Et c’est comme ça : acteurs, spectateurs dans le même bateau. Le bateau-monde, le bateau-vivre. Je regarde « Le Grand journal », « Le Petit journal », il y a des choses. C’est ça, la vie. Ça va vite. Tout. Fatigue protectrice. Le matin, je lis un poème de Stéphane Bouquet et je pleure. Avant d’aller au travail. La poésie sert toujours. Je regarde sans les voir les choses sacrées. Je ne pense plus à Pierre, sans le voir, mais il n’est pas perdu.