Titre pour une autobiographie d’artiste : Ma vie réelle

Elle fait, des tableaux, couvrir la nudité

E namel

« On sait qu’en écrivant on fait défaut

On travaille un champ d’émail blanc sans dimension »

E n plein midi (spécialement pour Thomas)

« Ce matin, par un beau soleil, je passais devant une boucherie très-proprement tenue, située en plein midi sur la place de Bellecour, des morceaux de viande bien fraîche étaient étalés sur des linges très-blancs.

Les couleurs dominantes étaient le rouge pâle, le jaune et le blanc.

Voilà le ton général d’un tableau de Rubens, ai-je pensé. »

L e Voyage d'Espagne (spécialement pour Gabriel)

« — Dans tout ce voyage d’Espagne, ajoute Brémont, nous faisions la cour à une dame ; Pétrone plaisait, et dès le troisième jour, régulièrement, j’étais éconduit ; mais il s’arrangeait bientôt pour avoir un rendez-vous dans l’obscurité, et ce n’était pas lui qui s’y présentait. »

L e Cabriolet (spécialement pour Pierre)

« Quand je sens que l’ennui me gagne à Lyon, je prends un cabriolet et m’en vais à Chaponost voir les montagnes de la Suisse et les arcades romaines. Ces ruines si insignifiantes élèvent l’âme et la consolent. »

A rrepentimiento

« Dieu s’est donc repenti d’avoir créé l’être humain, d’où l’inondation exterminatrice. Mais pourquoi, puisqu’il sait tout d’avance, avoir créé une humanité méchante ? La situation s’est-elle améliorée depuis ? Il ne semble pas. Dieu lui-même, contaminé par sa créature, est-il devenu méchant ? Voilà une hypothèse scientifique. Sinon, entendez sa plainte : il vit dans le repentir permanent. »

E spagne, il y a un an

J eanne et Bertrand

Je voudrais travailler sur Adam et Eve, j’accumule les images

Par exemple, Benjy, chez Faulkner

Jeanne et Bertrand sont les images

Mark Twain entraîne dans une direction irrésistible

Tant d’images dans la culture subculture, d’un homme et d’une femme dans la nature 

Could Benjy feel love?

Peut-être qu’Adam et Eve sont des débiles ?

Dirty ?

Envoyé une carte d’un vitrail de Matisse à Claude Régy avec ceci : « Matisse : à la fin de sa vie : la joie à l’état pur, c’est ce que je vous souhaite, Yves-Noël »

Bonjour Stanislas, 

Tu vas bien ? J’ai souvent de tes nouvelles (et j’aime en avoir). Je voulais te signaler ma disponibilité, je n’ai pas de travail en ce moment (et pour longtemps puisque les saisons se font deux ans à l’avance) — mais peut-être le sais-tu déjà et n’est-ce pas le lot commun de la plupart des « rêveurs » ? Je rêve beaucoup en ce moment, je fais mes mises en scène en rêve (je monte Adam et Eve dans une roseraie, par exemple, la nuit dernière). J’aimerais redonner des spectacles, bien sûr. Le filon, si j’en crois l’énergie nocturne, n’est pas du tout tari. Mais j’aimerais aussi redonner des stages (la même énergie, pour moi). C’est toi qui m’avais invité pour le plus long stage que j’ai jamais donné jusqu’à maintenant. Juste ce mot pour te resignaler mon intérêt et ma présence.

Je t’embrasse, 

Yves-Noël

« Voyez passer ce yacht qui s’appelle Overdose. »

D rague

Tu peux envoyer cette citation de Shakespeare à notre nouvel ami commun, chéri (comme je n’ai pas ses coordonnées, n’est-ce pas ?) « We few, we happy few, we band of brothers »

(tu en fais partie, pas de jalousie),

YN

Vive les FEMEN

I see ! Et il s’appelle vraiment Ramadan…

Oui, soutiens les FEMEN  je te soutiens dans ce soutien…

Tu m’a fait trop rire avec tes murs au lit !

Yvno