Sunday, July 27, 2014

E t plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes


Voilà, c’est fini, Avignon ! (demain, Lyon, pour 2 jours). Encore une fois, splendeur de ce moment du festival assez équivalent, oui, à ce qu’on appelle le bonheur… Joie d’avoir travaillé avec une équipe jeune, enthousiaste, précise et efficace, en bonne santé, pleine de rêverie et d’exactitude, d’une gentillesse sans fond, sans fin qui est celle de la Condition des soies. Joie de ce lieu inouï dont je cherche l’équivalent à Paris (en dehors des Bouffes du Nord) et dans d’autres villes… (dont je cherche désespérément l’équivalent). Merci à toutes ces aides aussi tous les jours pour la billetterie et servir le champagne, ce soir : Victorine et Estelle, trop belles ! (rappliquez pour le stage !) valent pour toutes et tous. Merci à Bastien pour son regard accompagnant les premiers plâtres, à Gildas pour son indéfectible fidélité, aux journalistes qui écrivent et disent des choses si bouleversantes, aux relais des amis (et pardon encore aux « pros » que j’ai jetés dehors certains jours où je me suis pris pour le Christ dans la scène des marchands du Temple) — et, pour finir, merci au public, au grand public, au public de tout âge et de toute espérance qui a bien voulu me suivre dans cette errance sur cette étagère, dans le noir de la mort et du tombeau — et sa lumière paradoxale, sa lumière de fleur. Tous, restez vivants ! Oui, que Dieu vous regarde !

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L e poète est le soleil d'un monde sans soleil


Allez, pour fêter la dernière (la vingt-quatrième, la première en partant de la fin) représentation du Baudelaire dans le noir (ou du « Baudelaire les yeux fermés » comme a dit joliment une spectatrice avant-hier), 3 citations trouvées ce matin :

« L’esprit ne peut être compris que dans son rapport de lutte ou de conflit avec les ténèbres. » (Frank Smith.)

« Il y avait 24 interprètes de rêves à Jérusalem.
Un jour, j'ai fait un rêve et je suis allé auprès de tous.
L'interprétation de l'un n'était pas l'interprétation de l'autre.
Or toutes se sont accomplies pour moi.
Comme il est dit :
« Tous les rêves suivent la bouche ». » (Midrash du Talmud de Babylone.)

« Il nous met comme tout nu dans un désert dans le noir. Mais on se rend compte au bout d’un moment qu’on peut vivre là et que même ça apporte une forme de bonheur de n’avoir rien. » (Valérie Dréville.)

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04 32 74 16 49


Ce soir, première représentation (en partant de la fin) de Rester vivant, récital de poèmes de Charles Baudelaire qui se donne dans le noir total de la salle ronde de la Condition des soies. Entrée gratuite / sortie payante. A 19h. 13, rue de la Croix.

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1/12


Image Ronan Le Régent d'après l'œuvre de Bruno Perramant, Rigodon.

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L a Grève


« Justement c’est le titre que Maeterlinck a donné à sa pièce, Intérieur… Ce qu’il appelle encore « une mer de ténèbres », on pourrait même dire « un océan de ténèbres » qui désigne tout ce qui est peu clair dans l’être humain, tout ce qui est occulté, caché, mais qui existe avec une très grande force et qui ne se manifeste pas forcément d’une manière visible. »

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T itre pour un spectacle


Pleure mes larmes
Mens mes mensonges

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T a tête d'enfant


« Le mot dans sa paresse cherche en vain à saisir au vol l’insaisissable que l’on touche dans le sombre silence aux frontières ultimes de notre esprit. »

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