E t plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes
Voilà, c’est fini, Avignon ! (demain, Lyon, pour 2 jours). Encore une fois, splendeur de ce moment du festival assez équivalent, oui, à ce qu’on appelle le bonheur… Joie d’avoir travaillé avec une équipe jeune, enthousiaste, précise et efficace, en bonne santé, pleine de rêverie et d’exactitude, d’une gentillesse sans fond, sans fin qui est celle de la Condition des soies. Joie de ce lieu inouï dont je cherche l’équivalent à Paris (en dehors des Bouffes du Nord) et dans d’autres villes… (dont je cherche désespérément l’équivalent). Merci à toutes ces aides aussi tous les jours pour la billetterie et servir le champagne, ce soir : Victorine et Estelle, trop belles ! (rappliquez pour le stage !) valent pour toutes et tous. Merci à Bastien pour son regard accompagnant les premiers plâtres, à Gildas pour son indéfectible fidélité, aux journalistes qui écrivent et disent des choses si bouleversantes, aux relais des amis (et pardon encore aux « pros » que j’ai jetés dehors certains jours où je me suis pris pour le Christ dans la scène des marchands du Temple) — et, pour finir, merci au public, au grand public, au public de tout âge et de toute espérance qui a bien voulu me suivre dans cette errance sur cette étagère, dans le noir de la mort et du tombeau — et sa lumière paradoxale, sa lumière de fleur. Tous, restez vivants ! Oui, que Dieu vous regarde !
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