Une amie me l’a indiqué, prêté le livre et c’est un si beau cadeau que je considère qu’il faut que je vous le transmette aussi. C’est une nouvelle qui s’appelle Le Professeur et la sirène et il n’y a rien de plus généreux. C’est de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. C’est un homme qui a écrit seulement les deux ou trois dernières années de sa vie. Il a écrit Le Guépard que Luchino Visconti a adapté au cinéma.

L e Taciturne

« J'étais un garçon à qui plaisait la solitude, à qui ce qui plaisait le plus était d'être avec les choses que d'être avec les personnes. »

« Je n’aime pas les soldats de ce métier ou les soldates, les guerrières, j’adore les folles comme les fous. »

L e Premier

Salut splendeur ! Tu seras à Lausanne la saison prochaine ? Je vais donner un stage du 6 au 12 novembre au théâtre de l'Arsenic, j'espère que tu viendras ! (Tu es le premier à qui je le dis)

— Oui, je serai là sans faute ! C'est déjà noté ! Au plaisir

M on père qui ne lit plus

« Je me souviens, c'était un matin, l'été,

La fenêtre était entrouverte, je m'approchais,

J'apercevais mon père au fond du jardin.

Il était immobile, il regardait

Où, quoi, je ne savais, au-dehors de tout,

Voûté comme il était déjà mais redressant

Son regard vers l'inaccompli ou l'impossible.

Il avait déposé la pioche, la bêche,

L'air était frais ce matin-là du monde,

Mais impénétrable est la fraîcheur même, et cruel

Le souvenir des matins de l'enfance.

Qui était-il, qui avait-il été dans la lumière,

Je ne le savais pas, je ne sais encore. »