Wednesday, November 28, 2012

La Fête


Une vidéo de Sébastien Dolidon trop merveilleuse ! (Je n'y suis pas, mais tellement d'amis.)

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Le Silence



« Tu es drôle, touchant et ambitieux. Drôle parce que tu écris des phrases sur Facebook pour te prouver que tu existes, touchant parce que tu ne te consacres qu'aux choses qui ne servent à rien, ambitieux parce que tu voudrais faire un livre court avec des trous dedans. Tu appellerais ça La Vie privée. Ton texte serait plein de trous silencieux. Un genre de silence qui en dit long, c'est comme ça que tu l'entends. Mais ce silence, pour le choper, il ne te suffit pas de dire « silence » et de sauter une ligne. Il ne te suffit pas de te taire. Tu cherches un silence écrit. »

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Bébé avec le chapeau — légué — de Thomas Scimeca


Photo Sébastien Dolidon.

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Seul avec le post


Par exemple, ce que j’écris, il faudrait l’effacer. Il faudrait et il faudrait l’effacer. Il faudrait l’écrire jusqu’au bout pour l’effacer. L’écrire pour l’effacer. 
Et, d’ailleurs, je l’ai écrit. Je l’ai écrit jusqu’au bout. Il faudrait l’effacer. Alors.
Mais si vous l’effacez, rien ne repoussera, rien. Alors. Rien ne repoussera, rien. 
Alors vous recopierez, sur des livres et sur des phrases, ce que d’autres ont écrit.
Ces autres dont il ne faudra rien dire (c’est votre orgueil qui vous le commande), rien dire.
Il y a la vie. L’accouplement de la vie. Cogné, rien, le tissu, le pré. L’herbe, l’eau. Le marais sale. L’espoir. L’espoir de vivre, en même temps, l’espoir. L’herbe haute. L’herbe amidonnée. Coupante. Carton, cheveux. Pierre. L’espoir... L’automne détrempé. Le nom des saisons est masculin. Le masculin.



Mon Bébé, je pense à toi. Je t’aime beaucoup, tu sais. Je veux dire : je te préfère aux autres, au tout venant, je te préfère, je suis bien forcé de le reconnaître, tu me plais, tu me plais bien...



Tant de soupirs, de flammes, tant de serments... Tant de serments dans la nature — ça ne se raconte pas. 



Cette merveilleuse façon d’être à l’aise des acteurs, ils sont à l’aise, les acteurs. La classe américaine.
« Après, tout c’que je sais, c’est qu’j’ai eu un accident, j’ai été blessé. Alors, j’me suis réveillé amnésique et j’arrivais plus à m’souvenir de rien. » 



Un chat miaule et parle. 

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« Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages... »

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La Java












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