T omber de cheval avec grâce…

Un état d’éveil

où c’est exactement ce qui doit être fait, pas plus pas moins, mais où la liberté est totale,

c’est un art de la pensée

C’est très peu, ce qu’on fait, c’est comme une enveloppe vide,

il faut avoir conscience qu’il faudrait six mois, neuf mois…

mais il faut accepter ça et charger tout ça de virtualité, de toutes les richesses

mais en avoir conscience

de cette pauvreté

« Nul ne meurt si pauvre qu’il ne laisse quelque chose » (Blaise Pascal, de mémoire)

C’est ce quelque chose qui m’intéresse

Il y a un moine bouddhiste, en position de lotus, momifié, qui, paraît-il, n’est pas mort, mais médite depuis deux cents ans,

c’est un article dans le « HuffingtonPost »,

son corps a été vendu sur un marché

Pour la Saint-Valentin, « Cri et baise », à 15h, aux Brigittines, à Bruxelles (près de la gare Bruxelles-Chapelle et du skatepark du Grand Sablon). Nous ouvrons également pour trois avant-premières, toujours à 15h, les 11, 12, 13. Entrée libre. (2h15.)

Avec Mesdemoiselles Jessica Batut, Florence Hebbelynck, Sarah Lefèvre, Bwanga Pilipigi, Audrey Lucie Riesen, Maria Ferreira Silva

et Messieurs Grégory Bracco, Grégory Carnoli, Jean Fürst, François Gillerot, Aurélien Leforestier, Adrien Letartre, Gaëtan Rusquet, Antoine Truchi

« Le temple inhabité et en ruine lui convenait, parce que c’était un minimum de monde visible. »

(F lier d'Emmanuel Lagarrigue)

L e Principe d’Hölderlin

Le monde va probablement disparaître très prochainement. Il y a de fortes propensions à ce que l’humanité ne se survive pas. Les conditions se réunissent pour le grand néant, le grand saut : plus rien. Mais « Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve »… Que faire ? Rien. Absolument rien. Il n’y a plus rien à faire. Rien à tenter. Que faire ? Regarder les étoiles, les dernières découvertes, l’appel du large, la réalité que l’humanité entrevoit avant sans doute de n’y plus rien voir. Ecouter la musique, les poèmes, le futur, le vent, l’amour, la vie, la mort, le vide. L’homme est le diable, c’était lui, le diable. Dieu, non, ce n’était pas lui…

Cri et baise, les 11, 12, 13, 14 février 2015, 15h

Photo Charlotte David

M ettez toute votre puissance au service du plateau vide (2)

Citation pour le stage

« Il comprit que l’entreprise de modeler la matière incohérente et vertigineuse dont se composent les rêves est la plus ardue à laquelle puisse s’attaquer un homme, même s’il pénètre toutes les énigmes de l’ordre supérieur et inférieur : bien plus ardue que de tisser une tisser une corde de sable ou de monnayer le vent sans face. »

Un ami me fait suivre une feuille prospective.

« L’issue de ce combat déterminera la nature du second trimestre : début d’adaptation du « monde d’avant » aux réalités du XXIe siècle ou bien vitrification de tous les dysfonctionnements du système (évolution totalitaire), créant à terme (maximum cinq ans) les conditions d’une disparition violente par suicide collectif dont les Européens savent bien ce que cela veut dire. »

L'Iranienne