L e Jardin des délices

M ’indiquer les merveilles

Bonjour Alexandre, tu vas bien ? 

Après avoir beaucoup travaillé (sept créations à Lyon et une reprise), je n’ai plus rien. Ce qui n’est pas pour me déplaire pour le moment. Je me dis que je peux retourner à mes chères études. Avec le cinéma, je suis un béotien. Et c’est très difficile à Paris de savoir quoi découvrir, les meilleurs films ne se jouent qu’une fois ou deux dans des festivals et, quant au cinéma commercial, il y a toujours tant de propagande que quelqu’un comme moi n’arrive pas à distinguer quel film vaut vraiment le coup et pour quelle raison. Je n’oublie pas que tu m’as indiqué quelques-uns de mes meilleurs plaisirs au cinéma, La Trilogie Bill Douglas, The Swimmer — en plus de tes films à toi. Voudrais-tu penser à moi de temps en temps, assez pour m’indiquer les merveilles ? 

Je t’embrasse, 

Yves-Noël

Q ui a peur de vivre sans illusions trompeuses ?

« L’on croit pouvoir disposer des avantages d'une « société de la connaissance » alors qu'on subit un aveuglement généralisé… »