Sunday, February 20, 2011

Au-revoir, Bruxelles, with love


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Dopplegänger

Splendeur

Sur le plateau avec Lorenzo, Marlène, and my little tranny dopplegänger. Ici. Lincoln Center est sublime, mais je reste un peu à Bruxelles avec vous.

Les bises to everyone.

K







T trop gentille de penser à nous !
Lorenzo est sublime, je ne savais pas qu'il était si fort...
Et l'enfant qui était difficile aux répétitions a fait des merveilles à l'avant-première.
Marlène – encore une fois avec rien – a ébloui la Belgique.
Et Jean Biche, que tu ne connais pas, a développé sa vie (de faon).
Pierre Megos – un autre Belge – complète cette distribution avec un personnage de clown !...
C'est comme un petit cirque...
Beaucoup d'espace et une petite troupe itinérante, perdue dans le cosmos...
Il me semble que ça peut – que c'est déjà – très beau...
Je complèterai peut-être la distribution, mais il y a un équilibre si joli que je ne suis même pas aller saluer comme à mon habitude pour les laisser tous les cinq, cet ensemble, encore une fois devant moi et le public...
Je complèterai peut-être avec une autre troupe qui n'aurait rien à voir (un autre spectacle qui passe, rencontre dans l'univers...) avec ceux qui sont libres : Jeanne accompagnée de sa bonne Thomas Gonzalez, Thomas (celui que tu connais), Felix, un nouveau qui serait Philippe Tlokinsky, un acteur d'un autre âge qui serait Jean-Paul Muel... Peut-être tout ce monde descendrait des cintres galactiques – manquerait plus que toi pour jouer Barbarella ! – et partirait ailleurs, ailleurs donner un spectacle ailleurs, comme l'exprimaient les poètes français du dix-neuvième siècle...

Ici, on rêve bien à tout ce qui se passe en Tunisie, en Egypte et peut-être encore ailleurs...
J'espère qu'en Amérique aussi...

Love

YN






Ah, my darling,

Je vois l'espace de beauté avec tous, là. Quelle équipe... Heaven and hell depending where one prefers to be... Et, oui, moi comme Barbarella... Au moins, une fois... In the future... Promise !

Il faut qu'on arrive à travailler sur quelque chose et – viens à NY. YNG à NY... Oui, il faut. Je commence à avoir les contacts ici, les gens intéressés par qu'est-ce que je fais et les artistes qui m'intéresse. Evidement, je parle de toi en premier ! Alors, alors, j'espère que tu es à Paris en avril un peu. Rêver, réfléchir ensemble et à plusieurs.

Mais pour le moment, reste à Bruxelles with your sweet team, et moi, je vous soutiens from on high.


Lovelove

Today it's from

Bichette Barbarella








Oh, une photo comme ça !
Annule tout ce que tu fais à NY et viens du 26 mars au 1er avril !!! It's an order !!!
Oui, je suis à Paris un peu en avril, on se verra...
Et NY-NY...

Bises

YN

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A la façon de la nature

« Le plus haut dans l'art, ce n'est ni de faire rire, ni de faire pleurer, ni de nous mettre en rut ou en fureur, mais d'agir à la façon de la nature, c'est-à-dire de faire rêver. »

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L'Epaule non nue

Rencontré Robert Cantarella à La Kaskad, près des Buttes-Chaumont. Le rendez-vous s’est bien passé. Je me suis bien comporté, je crois. Ça n’a dérapé que deux fois, au début et à la fin. Au début, il est arrivé avec Stéphane Bouquet dont j’ai adoré le livre, Le Mot frère, mais que j’ai salué en l’appelant Stéphane Pauvret et en lui disant que j’avais adoré un livre de lui dont j’ai été incapable de lui dire lequel. C’était si lamentable que j’ai essayé de m’en sortir par le fond en lui demandant de citer la liste de ses livres, que j’y reconnaîtrais bien le mien. Le Mot frère, donc (vraiment magique, mais dont l’écriture, ce qui fait partie de la magie, l’abolit, en un sens). Et puis, à la fin du rendez-vous, Robert Cantarella qui m’a déballé des tonnes de projets et de travaux en cours, suractif, donc (tous plus passionnants les uns que les autres, d’ailleurs), est souvent revenu – avec raison – sur celui qu’il a avec Catherine Deneuve, un film dont il a écrit le scénario avec Stéphane Bouquet et que Catherine Deneuve a lu, il l’a rencontrée, etc. (Moi, je serais Catherine Deneuve, j’accepterais, il a l’air super, ce rôle pour elle – je pense que ça va se faire, Catherine Deneuve hésite parce que Robert Cantarella n’a pas encore fait de film, sauf des documentaires.) Et donc ce rendez-vous qui s’est tenu, je pense, s’est encore écrasé à sa sortie. Robert Cantarella m’a dit : « Et cette femme qui a été avec Truffaut, Mastroianni, etc., à seize ans avec Roger Vadim… » Et c’est là que j’ai dit : « Il avait une petite bite, en plus, Roger Vadim. » Et, pour me rattraper, encore une fois par le fond, j’ai ajouté : « C’est Claude Régy qui me l’a dit. Il avait une femme, Claude Régy, dans les années soixante, qui était sortie avec Roger Vadim. Claude Régy m’avait raconté ça il y a bien longtemps et je le lui avais rappelé il y a quelques années : il avait eu honte (de m’avoir dit ça)… Et voilà que je le colporte encore. – Et je vais le faire aussi », m’a gentiment dit Robert Cantarella, mais, enfin, on aurait pu se passer de ce début et de cette fin de rendez-vous au café La Kaskad, à Paris, près des Buttes-Chaumont.

Reçu des publicités pour des séjours en Tunisie pour – tout compris – deux cent cinquante euros. C’est vrai, ce serait l’occasion d’aller en Tunisie se rendre compte de la situation sur place. A ce prix… Et même, c’est encore cinquante euros de moins si on réserve avant le 28… Dommage, j’ai pas vraiment le temps…

Pour expiation, je recopie une page ouverte au hasard du livre Le Mot frère :

14. où es-tu ? question lue
naguère
dans le livre d’un solitaire complet et marcheur sans fatigue
des sentiers la neige lui semblait
l’attente de son cadavre (il est mort) je n’aurai aussi
aucune réponse de plus que le silence mais
je pose à nouveau
la pensée d’une main consolante sur l’épaule non nue
de Rémi, la toujours même main
sur lui


Qu’il est beau, ce livre…

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« Vous qui m’entendez
Venez et tendez
l’oreille

(…)

Le nouveau Paris
Dans son Paradis
Sommeille

(…)

L’escalier du temps
porte les enfants
Au rêve »

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Presque tout est, presque toujours, autre que ce que

Pierre Droulers avec qui je déjeune au Houtsiplou le lendemain de l’avant-première et qui me donne un feedback très utile, apprenant que je pars en Suisse pour deux semaines, me conseille Tous les hommes presque toujours s'imaginent, de Ludwig Hohl. Sur Internet, je ne trouve que deux citations.



« Presque tout est, presque toujours, autre que ce que presque tous les hommes s'imaginent. »

« Les changements servent-ils à quelque chose ? A rien, si ce n'est à conserver l'immuable. »

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Le Passage du temps


(Cliquer sur le titre.)
« En architecte, Le Corbusier disait que « la grandeur n’est pas dans les dimensions, mais dans l’intention ». »

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Distique du dimanche

Je suis comme David Bowie,
Lavé de tous mes péchés

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« Lorsqu’il improvise, le performeur travaille simultanément sur plusieurs niveaux de perception. Ainsi, il écoute, regarde, ressent, agit et réagit selon ses perceptions et celles de ses partenaires dans un espace temps donné.
L’art de la composition en temps réel réside dans les capacités du performeur à rester ouvert aux richesses des pulsions internes et externes. Ce sont certaines des questions qui seront abordées à travers une série de structures d’improvisation et de jeux qui traitent de la concentration intérieure et extérieure, du temps simultané, des changements d’état et de la relation entre celui qui regarde et celui qui fait, qu’ils soient performeur ou spectateur. »

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C'est marrant, Jean-Paul me dit qu'il va peut être jouer une pièce qui s'appelle Le Brame des biches.


C'est un bon titre ! S'il pouvait la répéter vite et venir en donner un extrait en lever de rideau à Bruxelles...

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« Si je m'en vais, qui s'occupera des enfants ? »

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Le Renversement de la propagande

« Cette victoire indique toujours l'horizon sur lequel se détache toute action collective soustraite à l'autorité de la loi, celui que Marx a nommé « le dépérissement de l'Etat ».

« Passé un certain seuil de détermination, d'obstination et de courage, le peuple peut en effet concentrer son existence sur une place, une avenue, quelques usines, une université… C'est que le monde entier sera témoin de ce courage, et surtout des stupéfiantes créations qui l'accompagnent. Ces créations vaudront preuve qu'un peuple se tient là. Comme l'a dit fortement un manifestant égyptien : « Avant je regardais la télévision, maintenant c'est la télévision qui me regarde. » »

« Des milliers de possibilités neuves, concernant ces contradictions, surgissent à tout instant, auxquelles l'Etat – tout Etat – est entièrement aveugle. On voit des jeune femmes médecin venues de province soigner les blessés dormir au milieu d'un cercle de farouches jeunes hommes, et elles sont plus tranquilles qu'elles ne le furent jamais, elles savent que nul ne touchera un bout de leurs cheveux. On voit aussi bien une organisation d'ingénieurs s'adresser aux jeunes banlieusards pour les supplier de tenir la place, de protéger le mouvement par leur énergie au combat. On voit encore un rang de chrétiens faire le guet, debout, pour veiller sur les musulmans courbés dans leur prière. On voit les commerçants nourrir les chômeurs et les pauvres. On voit chacun parler à ses voisins inconnus. On lit mille pancartes où la vie de chacun se mêle sans hiatus à la grande Histoire de tous. L'ensemble de ces situations, de ces inventions, constituent le communisme de mouvement. Voici deux siècles que le problème politique unique est celui-ci : comment établir dans la durée les inventions du communisme de mouvement ? Et l'unique énoncé réactionnaire demeure : « Cela est impossible, voire nuisible. Confions-nous à l'Etat. » Gloire aux peuples tunisiens et égyptiens qui nous rappellent au vrai et unique devoir politique : face à l'Etat, la fidélité organisée au communisme de mouvement. »

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