Retour à La Fonderie, c’est émouvant. Rien n’a bougé. L’impression d’entrer dans La Cerisaie. Tanguy retrouve une peinture que j’avais faite et, en effet, une sorte d’aile, je reconnais qqch qui vient de moi. Moi ? Il me parle d’une photo, moi, me baignant nu (soi-disant) dans un fjord de Bergen… On ne retrouve pas la photo. C’était le siècle dernier, Marguerite Duras était encore vivante, si loin, si proche, pas tellement loin, en fait. Qu’est-ce qui était possible et qui ne l’est plus ? Pas grand chose, en fait, pour François, c’est ce que j’admire, la lenteur : décider une fois pour toute de ce à quoi on va passer sa vie (sa vie si courte) et s’y tenir. C’est ce que j’admire, savoir ce qui est important et, oui, s’y tenir… Tanguy ramène des livres, parmi ceux-ci il y a deux textes que je disais dans des spectacles du théâtre du Radeau, il me demande de les redire, c’est émouvant, je reconnais, Franz Kafka, Charles Péguy…
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