Saturday, May 21, 2011

Encore un soir feu d'artifice, pour notre arrivée et pour notre départ, dit Karine


Photo François Stemmer.

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Audrey Toutou et Virginia Waouf !

Les histoires de couples sont à la mode. Il y a DSK… l’infinie série américaine dont nous attendons le prochain épisode en formulant des hypothèses… Là, je suis chez Nicolas Moulin et Marie Reinert, à quelques centaines de mètres du loft des enfants. J’ai quitté, ça devenait trop fatigant. Je parle du « problème des couples hétérosexuels », je me reprends, je dis que pour les couples homosexuels, c’est pas mieux. Mais ça amuse beaucoup Marie, cette spécificité, « couples hétérosexuels ». Plus tard, on parle encore, toujours, quoi, plutôt que de s’intéresser aux animaux, on parle de soi, des histoires de couples, de soi, quoi. De soi en miroir. Stanislas Nordey m’appelle à ce moment-là. Mot d’ordre : apaiser la situation. Il se charge du reste. Marie me demande si elle était plus féminine, il y a quelques années, au début de sa relation avec Nicolas. Quand elle dit ça, elle a chaussé mes Ray-Ban. Mais, non, je n’arrive pas à me souvenir qu’elle ait été plus « féminine ». Moi, je la trouve très féminine, de toute façon. L’histoire de Nicolas Moulin remonte à loin. Il faudrait se reporter au spectacle intitulé Pour en finir avec Claude Régy où je narrais par le menu l’aventure que nous avions vécue, Nicolas Moulin et moi, comme en vue d’en parler dans le one man show. Disons que je racontais tout. Nicolas n’aime pas les femmes trop féminines. Ils les aiment assez « louloutes ». Marie se défend d’être une louloute. « Moi, je n’suis pas une louloute, c’est ça l’problème. » Alors je lui demande : « Tu as l’impression de faire un effort ? » Et la réponse est merveilleuse (mais il faut se reporter à ce spectacle pour comprendre) : « Tu m’étonnes... Avec cette chienne ! »

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Berlin lourd et léger


Photo François Stemmer.

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Ne pas proposer de miroir

Le genre de travail que je fais, que je propose, a l’obligation de se passer bien. Sinon rien. Sinon il n’a pas lieu. Hors la fin de ce séjour est bien secouée. Romain vient de se faire agresser au couteau (pour son fric), Duncan se fait agresser au rouleau à pâtisserie et m’agresse à son tour. Le filage de ce soir est annulé. Et on discute de la situation. La présentation de la pièce prévue (même devant quelques personnes) me semble compromise. Nous sommes fatigués – et si nous ne présentions rien ? – si c’est si dur… La vie doit être douce, je veux dire la vie du théâtre – sinon ce n’est pas la peine d’en faire, d’en reproduire. Comme disait Jeanne : l’éternel cinéma autrichien. Ne pas proposer de miroir.

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Qui est à Berlin, en ce moment ? Qui veut voir la pièce que j’y présente avec les élèves du TNB ? C’est dimanche et lundi (les 22, 23) à 18h30, Naunynstr. 38 (Kreuzberg). Sonner Atelier Graff, cour, 5ème étage. Ça s’appelle : Blüthenstaub, (grains de pollen). Durée : 1h30. Entrée libre, évidemment. Lundi, suivie d’une fête.

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