Monday, September 16, 2013

A cróbata


Mon ami (nouvel et éternel ami…) Très heureux que tu fasses partie de l’aventure ! J’espère que tu pourras te libérer (entre le 19 mars et le 12 avril) et que tu supporteras les conditions financières pour le moins roots de la maison Genod (il est nul à trouver de l’argent). Tu sais, je repensais à ta question des « emplois », le vieillard, le bébé, l’acrobate, l’étudiante aux beaux-arts… comme des santons de Provence… et je voulais te dire à quel point celui de l’ « acrobate » me va au cœur — je l’ai découvert il y a 2 ans, au musée d’archéologie de México : une extraordinaire petite sculpture précolombienne, en terre, représentant un homme en train de faire probablement un salto, une chose bouleversante devant laquelle je suis resté longtemps à rêver (à ces milliards d’années-lumière qui nous séparaient et ce message pourtant si clair), une sculpture évidemment nommée : « acróbata », dans le cartel, ce mot que j’adore et cette chose du fond des âges…
A bientôt, quand tu veux !


YN

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P leurer


Ce que je peux dire encore sur ces films : je pense qu’on ne peux pas dire plus, que l’humanité ne peut pas dire plus sur elle-même que ce qui est dit dans ces films. J’en suis même sûr. Exactement sûr. On ne peut pas dire plus que ce qu’on dit — qui dit tout ce qu’on peut dire. C’est pour ça, pour ça que ça paraît immense, parce que tout est dit. 



« Sur la tombe de Bill Douglas, dans le petit cimetière de Bishop’s Tawton (Devon), sont gravés ces mots : « We only have to love one another to know what we must do » (« Il suffit de s’aimer les uns les autres pour savoir ce qu'on doit faire »). »



    
L’homme qui a sauvé Bill Douglas s’appelle Peter Jewell (presque comme « bijou », « jewel »). Ils ont vécu 35 ans ensemble « as platonic partners (so Jewell insists) » Mais les 2 enfants affreux de ses films sont morts, l’un par suicide et Jamie de drogue, etc., à l’âge de 38 ans, l’âge où Bill a commencé à tourner son enfance avec lui, cet enfant-double.


  
« A lonely dog howls in the silence. The howl spreads across the dark landscape and dies. »

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N o tengo memoria


Oui, ça s'est très bien passé ! J'ai été très ému par la deuxième représentation (la première un passage encore m'avait énervé, qu'on a retravaillé le lendemain), j'ai hâte de continuer à présenter ce travail au public — c'est seulement dans 7 mois, mais, là, je plane, je dois dire... Il me semble que qqch — je ne parle pas de moi, mais de ce que j'ai vu — et organisé —, qqch de l'ordre du cœur s'est ouvert et c'est un infini... C'est ce que j'ai dit aux acteurs ou aux « participants » de ce projet, disons (des acteurs, il y en a finalement peu), « participants-acteurs » qui agissent dans une grande précision...
C'est noté pour le mardi 17 à 14h30.
A bientôt, 


Yves-Noël

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C réer un théâtre sans



Créer un théâtre sans



C’est un dimanche ensoleillé où je reste chez moi…
Je suis dans une adolescence, maintenant…

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N ouvelles anciennes photos de 1er avril


Tout à l'heure, cette afternoon, en essayant de retrouver un autre Grégoire (dans ma boîte mails), je tombe sur les photos de Thibault Grégoire du 1er avril d'il y a 2 ans, à Bruxelles. Je les avaient oubliées (et jamais publiées, je pense...) Elles sont belles ! A la Ménagerie, Marlène est en train de répéter. Et puis il y a tout le monde... (genre ruche...) Marie-Thérèse me donne des belles images : elle marche tous les jours sur la plage à Belle-Île, pendant un mois et demie, Marie Collin se baigne tous les jours et ramasse des coquillages. Etc. On regrette l'été, on voudrait faire perdurer l'été, on s'habille trop léger et trop fleuri pour la saison. Ce n'est pas que l'automne peut nous déplaire, mais c'est la nature qui manque. La nature, la nature, la nature, Belle-Île, Ouessant. Il ne faut pas que l'on oublie l'idée merveilleuse qu'on a eu avec Sofie et Arthur de (re)louer un gîte à Ouessant pour l'été prochain... Quand l'idée m'était venue à Bruxelles, ça m'avait ébloui, ma vie avait changé ! Qu'on  nous rende l'amour et la nature ! Et les films de Bill Douglas !












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L ’Aisselle des feuilles


« Les fleurs poussent latéralement à l’aisselle des feuilles. »

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E t le prêtre...

   
« Et le prêtre fit un discours qui me semblait faire allusion à moi seul. »

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B oots Scraping on Asphalt


Tiens, je pense à toi (encore et toujours) parce que j'ai vu les films les plus beaux que j'ai vus de ma vie, je crois : la Trilogie Bill Douglas (je crois que ça n'existe pas encore en dvd) et je lis sur Wikipédia, par ex, ça : « The austere black and white images of the films embody a stillness and intensity reminiscent of silent cinema and this visual style is augmented by the equally spare and precise use of sound. Just as the stillness of the image forces the audience to look, so the relative silence encourages greater attention to specific sounds — boots scraping on asphalt, the chirping of birds and the timbre of voices — granting an emotional power lost in the aural bombardment characterising much contemporary cinema. » Vraiment, il faudra faire du cinéma (tu peux faire du cinéma, les films que tu veux, tu peux repiquer dans des films pour avoir des ambiances complexes déjà faites — et en évitant, parfois — ou non —, the aural bombardment...)

Tiens, notre petit chevalier (Simon), il faut lui trouver une armure ! (je sais pas où...)


YN

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D 'Immobilité


Hello Foofwa, tu vas bien ? juste le plaisir pour moi de te proposer un travail (encore une fois). Je sais que tu ne pourras pas car, comme tout homme physique, tu n'arrêtes pas (et qu'il faudrait te le proposer pour je ne sais quelle année dans le futur...) C'est tout de suite ! pour le festival Actoral à Marseille, les 8 et 9 octobre, répétitions du 9 au 15 septembre à Marseille ; c'est une commande d'après un texte de Jean-Michel Espitalier, L'Invention de la course à pied (et autres trucs). Je vais travailler aussi avec un vidéaste (de génie) avec qui je n'avais pas travaillé depuis longtemps, Patrick Laffont. Je te dis cela parce que, si tu n'es pas libre, peut-être y aurait-il moyen d'apparaître dans un film (mais c'est moins fun, évidemment !) Toujours ébloui, dans mon souvenir très frais, par la sensation si agréable que ç'avait été d'entrer après toi dans la salle ronde d’amour de La Condition des soies il y a 3 ans... (Je te le redirai encore souvent !) Je t'embrasse, 


Yvno

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