L e Banquet

Ce qu’il s’est passé, c’est que quelques-uns se sont mis à chanter à la fin du repas, et comme les paroles parfois manquaient, je les ai cherchées sur Internet (sur mon téléphone). Jean-Marc insistait pour entendre Le Temps des cerises dont il trouvait les paroles (toujours sur mon téléphone). Il trouvait aussi une coquille qui l’amusait : « du soleil au cur ». Il ne s’en est pas fallu de bien longtemps pour que « cur » ne devienne « cul », vous imaginez... Et, dès lors, le jeu a consisté simplement à remplacer le mot « cœur » de toutes les chansons par le mot « cul ». Tordant ! Cela donnait des résultats inespérés. On était tous les 2 en bout de table. Comme, par ex, « C’est de ce temps-là que je garde au cul une plaie ouverte ».

S elfie avec Sylvie

La réussite... Je regardais la réussite, le ciel bleu, les nuages, les bougainvilliers, la terre est bleue comme une orange, je regardais par l'œil du noir, l'œil du regard, je regardais sans voir, je déchiffrais, j'avançais, je savais vaguement où j'allais, dans le passé la journée d'hier ou dans le futur nous étions avant midi, une de mes heures préférée (avant 13h), l'heure sacrée du repas... J'avais perdu le fil, je retournais aux livres, aux extraits, magazines, aux journaux, aux sms qui racontaient la réussite, la réussite dont je pensais vouloir dire qqch... — Ah, oui ! elle est littéraire...

S elfie « dans les malheurs »

E lle court dans la poussière, la rose de Balzac

« « Où avez-vous perdu tant de belles choses ? » me dit un jour Balzac. — « Dans les malheurs ! » lui répondis-je en citant un de ses mots favoris. »