Les homosexuels
Les deux premières pages
Au moment où on ose tout demander à Shakespeare…
La mégère apprivoisée, Le marchand de Venise, Othello
La femme, le Juif, le black
On dit ces mots et ça nous décourage
Son propre frère
La copulation avec Dieu. La parole divine qui lui tombe dessus
Le moment de la naissance est le moment d’oublier le contact avec Dieu
Elle sent le parfum dans ses habits
Viola et Sebastian chez Shakespeare
Oui, l’identification sexuelle, c’est quelque chose qui est partout
Comme fond sonore, on entendait les enfants jouer dans la cour de l’école
Écoutez, le théâtre, c’est encore autre chose que dans la vie… Est-ce que ces garçons sont vraiment homosexuels pour pouvoir s’embrasser ? Est-ce vrai ou pas ? Vous savez, c’est très ambigu, c’qu’on voit dans le théâtre
Et, maintenant, cette femme, chanteuse, comme une liane noire, mélodieuse
Que l’on connaît par cœur
Juste pour l’avoir écoutée
Et entendue
Tant et tant
Dans l’innocence égale à l’ignorance
La guerre nous avait jetés là
Comme le récit va vite et repassé…
Il ne faut jamais revenir au temps caché des souvenirs
La poitrine dans la bouche
Honte
Moi, je savais pas montrer tendresse dans ma vie
Toucher l’intouchable
Vous savez, je vous réponds par un exemple
C’était à l’infini
Et je me suis assis dans la chambre de ma fille
Et je me suis mis à imaginer l’univers à l’envers…
Comment ce serait si l’univers était régi par les homosexuels et, moi, j’étais dans la minorité
Je regarde avec leurs yeux ce que j’avais fait
Yves-Noël Genod, 12 janvier 2008.
Photo de Denis Guéguin.
Au moment où on ose tout demander à Shakespeare…
La mégère apprivoisée, Le marchand de Venise, Othello
La femme, le Juif, le black
On dit ces mots et ça nous décourage
Son propre frère
La copulation avec Dieu. La parole divine qui lui tombe dessus
Le moment de la naissance est le moment d’oublier le contact avec Dieu
Elle sent le parfum dans ses habits
Viola et Sebastian chez Shakespeare
Oui, l’identification sexuelle, c’est quelque chose qui est partout
Comme fond sonore, on entendait les enfants jouer dans la cour de l’école
Écoutez, le théâtre, c’est encore autre chose que dans la vie… Est-ce que ces garçons sont vraiment homosexuels pour pouvoir s’embrasser ? Est-ce vrai ou pas ? Vous savez, c’est très ambigu, c’qu’on voit dans le théâtre
Et, maintenant, cette femme, chanteuse, comme une liane noire, mélodieuse
Que l’on connaît par cœur
Juste pour l’avoir écoutée
Et entendue
Tant et tant
Dans l’innocence égale à l’ignorance
La guerre nous avait jetés là
Comme le récit va vite et repassé…
Il ne faut jamais revenir au temps caché des souvenirs
La poitrine dans la bouche
Honte
Moi, je savais pas montrer tendresse dans ma vie
Toucher l’intouchable
Vous savez, je vous réponds par un exemple
C’était à l’infini
Et je me suis assis dans la chambre de ma fille
Et je me suis mis à imaginer l’univers à l’envers…
Comment ce serait si l’univers était régi par les homosexuels et, moi, j’étais dans la minorité
Je regarde avec leurs yeux ce que j’avais fait
Yves-Noël Genod, 12 janvier 2008.
Photo de Denis Guéguin.