Tuesday, August 09, 2011

« Quelqu'un m'a dit : « Ne faites pas l'erreur de tous les vieux réalisateurs : dans leurs films, les femmes sont de plus en plus jeunes et de moins en moins habillées. » Et j'ai répondu : « Merci beaucoup, c'est exactement ce que je vais faire, elles vont être très jeunes et très déshabillées ! » C'est très facile de me contrôler, dites quelque chose et je ferai le contraire. »

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How dare you make art that looks sort of like mine but better ? (2)



How dare you make art that looks sort of like mine but better ?



« Ce qui est bon, c’est ce qui décale l’horizon d’attente. »

Comme tes gâteaux sont bons, mon chéri !
Tu es la grâce incarnée... Si seulement j'avais le dixième de tes dons... Que dis-je ? le centième...
Je suis en train de les manger – en lisant un article intitulé Le diable est-il homosexuel ? sur les réactions réactionnaires des associations catholiques à l'introduction dans les nouveaux manuels de biologie de la théorie du genre...
J'aimerais que tu aies un don de plus, celui d'ubiquité, pour que je puisse te garder à la maison comme un chat avec moi pendant que tu serais occupé à faire ta vie ailleurs... Demain, je pars en Corse ! Avec des hétéros ! Ça va me changer. (J'espère que je vais assurer.) Je t'aime en tout cas avec « mon cœur du côté droit », celui du grand vide sans forme de l'univers...

YN






Oh, t'es gentil ! Moi aussi je t'aime fort, et aujourd'hui je me demandais dans quelle partie de moi je te garde cet amour... Je pourrai le dire un jour. Ta voix, tes yeux, ta gentillesse (qui est aussi noblesse), et le parfum de ta peau quand j'étais contre toi (après ce « Rien » et ces « Sécrétions magnifiques » que j'ai essayé de te faire sentir en vain à la parfumerie). Le parfum de la peau ressuscite tout un monde. Dans les gâteaux, il y a des bouquets justement : de la fleur d'oranger dans la partie non chocolatée du gâteau marbré (avec du sucre de canne), et un mélange dans le carrot cake : les carottes fraîchement râpées bien sûr, et les épices : cannelle, gingembre, clou de girofle, noix de muscade, macis, cardamome. Content que ça t'ait plu !
Et bon voyage.
Love,
Pierre

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Bohème

« Ce mot de bohème vous dit tout. La Bohème n'a rien et vit de tout ce qu'elle a. L'espérance est sa religion, la foi en soi-même est son code, la charité passe pour être son budget. Tous ces jeunes gens sont plus grands que leur malheur, au-dessous de la fortune mais au-dessus du destin. »

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Summertime

Leontyne Price (qui n'a pas d'prix). (Cliquer sur le titre.)
Je trouve que ma bite a l’air non circoncise sur les photos.
J’ai pas été trop gentil avec tes démons, hier – maintenant, ils me hantent (they are haunting me).
Fouquet était un aristo.
T’es beau comme un ornement baroque.
Je suis à Sarrelouis, là.
J’ai vu mon ami / mourir est work in progress.
Phèdre un jeune homme.
A propos des annulations : they say success is the best revenge.
Hoegs & kissis
J.

PS : Come and see me in Oslo.

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Pascale m'a expliqué qu'elle n'était pas pour grand chose dans ta décision de ne pas me rejoindre. Elle m'a dit qu'elle t'avait dit que les gens pouvaient jaser, mais que, si tu avais envie de le faire, il fallait le faire. On va s'en tenir là. Je ne pourrai jamais, de toute façon, maîtriser les circonvolutions liées à la politique et à ton image. Trop de choses m'échappent (Pascale a fait allusion à ta situation fragile quant au centre). Je te regarde donc comme une interprète et, en ce sens, je crois que tu as tort. Tu devrais me rejoindre. Même Pascale y croit. Nous allons probablement réduire le nombre de représentations à une semaine (Pascale va faire les calculs, mais l'argent disponible ne devrait pas diminuer d'autant, ce qui serait un avantage) et Pascale qui, en effet, m'a dit qu'elle aimait aussi beaucoup Barbara (elle a la compile) a dû dire aussi qqch comme : « Et sans doute que Mathilde aura envie de te rejoindre une fois ou deux... » (Sans doute aussi pour arrimer en moi l'idée qu'elle n'y était pas pour grand chose.)

Alors, moi, j'insiste pour que tu reviennes !
Tu as le temps de te décider. A part toi, j'ai zéro idée, pour le moment... Je retourne voir la salle tout à l'heure (et demain je pars en Corse), la salle que je n'ai vue que par toi et que je ne verrai certainement pas mieux sans toi (mais j'y retourne). Mais je veux te dire, toi, que tu aurais tort de passer à côté de ça ! Tu étais sublime à la répétition. Mon ambition, je t'avais dis, qui me semblait un objectif très difficile à atteindre, était qu'on ne te reconnaisse pas dans mon spectacle. (Je ne sais pas bien pourquoi je formulais les choses ainsi, mais, enfin, c'était l'idée de te renouveler.) C'est arrivé à la seconde : je ne t'ai pas reconnue. Immédiatement. Il faut que tu fasses ça, je suis convaincu de la beauté et de la vérité de ce projet – et qu'il t'apportera beaucoup, sans doute même jusqu'aux tutelles, y a pas de raison... Réfléchis-bien (toi !) parce que L'Ombre blonde, c'est toi !

Que tes sommeils te portent conseil

Yves-Noël

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Salut Olivier, Un ami à moi me demande si je ne connaîtrais pas un texte montrant « un jeune homme qui parle magnifiquement bien d'un homme plus âgé ». J'ai évidemment immédiatement pensé à ta sublime liaison (sublime au moins dans la version que j'en ai lue). Supporterais-tu de la lui donner aussi à lire ? C'est quelqu'un de toute confiance. Et un ami merveilleux. François Stemmer. Il cherche ce genre de chose pour une performance qu'il va donner en Belgique, j'ai oublié exactement où, je crois, fin août, c'est assez urgent. S'il n'est vraiment pas possible de sortir ton texte (ou même seulement une partie) de sa gaine protectrice, même en lui glissant un feuillet ou deux sous le manteau, aurais-tu autre chose à lui suggérer ? Peut-être, je n’sais pas, aurais-tu envie de lui écrire quelques lignes sur ce sujet émouvant ou éprouvant... Ou l'idée d'un texte d'un autre auteur ? Je vous mets en contact, en tout cas.

Je t'embrasse, mon loup. J'espère que tu vas bien

Yvno

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Un vieux mot

ÉMIER, verbe trans.
Vx ou littér. Réduire quelque chose en petits fragments. Émier de la cassonnade, de l'alun (Ac. 1798-1878). Aux moineaux de Paris, dont l'essaim amical De petits cris joyeux charmaient sa solitude, Il [l'inconnu] émia son pain, selon son habitude (COPPÉE, Poés., t. 3, 1865-1908, p. 71).
Emploi pronom. à sens passif. Des barques viennent sans cesse nous apporter de la terre pour consolider notre talus qui s'émie (CLAUDEL, Connaiss. Est, 1907, p. 66).
Prononc. et Orth. : [emje]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1165-70 « mettre en pièces » (Rois, éd. Curtius, p. 150). Dér. de mie*, préf. é-*, dés. -er.

Berkeley, Hume

« Berkeley a nié l’existence de la matière. Ceci ne veut pas dire, bien entendu, qu’il niât les couleurs, les parfums, les saveurs, les sons et les contacts ; mais il a nié qu’il y eût, outre ces perceptions qui composent le monde extérieur, quelque chose d’invisible et d’intangible appelé matière. Il a refusé d’admettre qu’il existât des douleurs que personne ne sent, des couleurs que personne ne voit, des formes que personne ne touche. Ajouter la matière aux perceptions c’est, selon lui, ajouter à l’univers un univers inconcevable et superflu. Il a cru au monde apparent, tissé par les sens, mais il a pensé que le monde matériel, tel que le conçoit Toland par exemple, n’est qu’une doublure imaginaire. »






« Hume précise (Treatise of human nature, I, 4, 6) : « Nous sommes un assemblage ou une liaison de perceptions qui se succèdent les unes aux autres à une vitesse inconcevable… L’esprit est une sorte de théâtre où les perceptions apparaissent, disparaissent, reviennent et s’assemblent dans un nombre infini de combinaisons. La métaphore ne doit pas nous tromper. Les perceptions constituent l’esprit et nous sommes incapables d’entrevoir l’endroit où les scènes se placent ni les matériaux qui forment le théâtre. » »

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