Tuesday, November 24, 2009

Belle du soir

"On est hétérosexuel quand on aime les femmes, qu’on soit un homme ou une femme."

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Belle du soir

"Je me livre volontiers au transfert quand ma curiosité est en jeu. Et je le dénoue tout naturellement quand ma curiosité n’est plus en jeu."

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Un homme








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la foule en gémissant



qu'est-ce qu'il cherchait Lacan

l'amour-qu'il-n'a-pas-obtenu

voulez-vous prendre un aspirine pour moi

je suis un peu fiévreux

et je reste par procrastination

dans cet état

ça ne t'a rien évoqué d'astrophysique

ces images

mais rien non plus de catastrophique

sexe art comédie humour voyage

chaque porte

fait remarquer Walter Benjamin

est en même temps entrée et sortie

on avançait en glissant sur des dalles dans une lumière diffuse qui venait d'en haut

forty years old and I haven't done a thing

je me tue parce que les Espagnols vont me livrer

aux Allemands

reconduite à la frontière

comme dit Eric besson

être un homme doux

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Belle d'après-midi

"Paris est la ville des miroirs. L’asphalte de ses chaussées, lisse comme un miroir, et surtout les terrasses vitrées devant chaque café. Une surabondance de glaces et de miroirs dans les cafés pour les rendre plus clairs à l’intérieur et donner une agréable ampleur à tous les compartiments et les recoins minuscules qui composent les établissements parisiens. Les femmes ici se voient plus qu’ailleurs ; de là vient la beauté particulière des parisiennes."

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Tunnel

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l'écriture du vent

je rêve et je rêve d'hôtels

pas vous ?

c'est infini les hôtels

je ne sais pas si en 1990

Michel Rocard n'avait pas dit

qu'on ne mettait plus le chapeau pointu sur le o

il faudrait vérifier avec l'Académie Française

cette réforme d'orthographe que les Français n'aiment pas appliquer

ils préfèrent écrire mal

n'importe comment

du coup l'usage reste

dans mon hôtel

Kafka Goldoni

j'écris plutôt que je lis

lire est un comportement passif-agressif

il y a ma sœur il y a des plantes dans la salle de bain

il y a du bois sombre et des couvre-lits vert sombre

c'est au bord d'une rivière d'une cascade la chambre blanche où l'on peut crier

l'écriture du vent

c'est la nuit je me retrouve

dans la petite chambre d'hôtel inconfortable d'un aber de Bretagne

et j'écris pour Elle un article

j'ai demandé

à mon ami l'astrophysicien

Thierry Foglizzo

ce que ça lui évoquait ces images

en fait rien du tout

il n'aime que la quatorze et la quinze

dit-il

dans un registre géographiconirique

Frédéric me parle de Guy Debord

au Train Bleu

dérive psychogéographique

voici donc les trous noirs

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