Tuesday, October 29, 2013

L e Manque

   
Tu me manques — mais qu’est-ce qui ne me manque pas ? Peut-être que c’est le contraire, que rien ne me manque et que c’est ça, le manque.
le titre est venu
le poème est venu
la vague et la nuit — s’est refermée
et ouverte
pas de vision de soi, le
« monde » du poète avec les dents, avec l’asile
— ici décrire, décrire l’internement —
à la petite clarté, tapis roulé
de la lampe maintenant nuit
on fait si peu d’absence

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P roustien


« J’aurais pu appeler ce livre Faux souvenirs. Non que je veuille consciemment dire des mensonges, mais, en écrivant, je m’aperçois que le cerveau ne dispose pas d’une chambre froide où conserver nos souvenirs intacts, il est plutôt un réservoir de signaux fragmentaires qui attendent que le pouvoir de l’imagination leur donne vie — et ceci, en un sens, est une bénédiction. »

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I ls se battent pour polluer


« Le saviez-vous ? En Bretagne, il y a plus d’alcoolos que d’écolos. »

« Le saviez-vous ? Plus polluant que l’élevage de cochons, l’élevage de Bretons. »

« Le saviez-vous ? Le seul légume qui pousse en Bretagne, c’est le menhir. »

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M arion Violon


Bonsoir Yves-Noël,

J'espère que tu vas bien et que le travail à la Ménagerie se passe bien. (Alors, ces Noirs ? ils sont là ?)

En travaillant sur Beckett, je suis tombée sur une copie de philo vieille de 6 ans (ah, la fac !...), que j'ai dû pondre entre 2h et 7h une nuit... et dans laquelle je raconte un cours de théâtre mémorable :

« Lorsque, dans une classe de théâtre, le metteur en scène a lancé le thème d'improvisation, les comédiens ont pris peur : « Rien à faire ». Les élèves pouvaient l'interpréter de deux façons différentes : Cette maudite chaussure ne veut décidément pas se laisser faire par mon pied, y a rien à faire. Ou J'ai rien à faire ; j'attends. Quel que soit le sens choisi par les comédiens, il était toujours question de quelque chose de déjà terminé. Vertige. »

Et je suis aussi tombée sur un travail sur le film Le Camion, de Duras : tu connais ce chef d’œuvre j'espère ?! « La parole ou le silence, finalement, c'est pareil », dit-elle. Plus loin, elle parle d'« injonction interne ». Je suppose qu'elle parle plus du processus de remémoration que du simple fait de raconter sa vie...

Je viens vous voir à la Ménagerie le 14 et m'en réjouis beaucoup.

Bises et bon travail !
Marion Violon

— Ah, c'est bien de découvrir ses classiques ! Je connais tout ça, bien entendu (sans me vanter) : moi aussi, j'ai eu une jeunesse... Marguerite Duras ne parle pas tellement de la remémoration, non, mais plutôt de l'oubli. « La mémoire, c'est la mémoire de l'oubli, chez moi, ça se résume à ça ! », dit-elle (de mémoire) dans un colloque qui l'énervait, au Québec, je crois. On se souvient qu'on a oublié, guère plus...

Tu devrais garder (comme nom de scène) Marion Violon, c'est si beau...

Bises, 

Yvno

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J 'étais au courant


Darling !!!

J'écoutais la radio ce matin et qu'entends-je ? Tu es cité dans une chanson !!!
Je ne sais pas si tu es au courant, moi j'ai halluciné.
À 00:35, c'est flagrant. En tout cas, tu es rangé avec les pas-morts, bonne nouvelle !

Love

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