Monday, December 12, 2011


Photo François Stemmer.

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Que vais-je devenir, moi et ma solitude ?




sensualité de qui,
me manque-t-il ?
oui sensualité de qui
me manque-t-il déjà ?

la chaleur-lune
la chaleur-pluie

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Les Pulsions les plus profondes




Je suis moi calme
Mi-calme
Et moqueur

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L'Aide de Christophe Wavelet




Christophe,

Juste un mot pour te remercier, ce que je n'ai pas fait dans le programme (restons discrets) : j'ai utilisé certaines mélodies françaises sublimes que tu m'avais choisies, j'ai utilisé aussi le récit de Céleste Albaret que tu m'avais fait connaître. Nous avons fait deux spectacles, l'un sur la vie, avec des comédiens de choix... L'autre sur la mort avec l'absence des comédiens de choix... Enfin, sur la mort... sur la vie, aussi, je caricature, tu connais la plus belle phrase que Duras ait écrite de toute son œuvre (selon elle) ? « On est où ici ? – Ici, c'est S.Thala jusqu'à la rivière. – Et après la rivière ? – Après la rivière, c'est encore S. Thala. » Je cite de mémoire, ça doit être dans L'Amour ou dans La Femme du Gange... C'était, selon elle, ce qu'elle avait écrit de plus beau (au moins le jour où elle me l'a dit).
C'est Benoît Pelé qui s'est occupé de mixer toutes ces merveilles... Un artiste, lui aussi, exceptionnel (qui vit à Bruxelles). Il a été étonné que je lui propose, pour le deuxième programme, un espace de son et de lumière seuls (la lumière naturelle d'après-midi d'hiver mélangée de quelques fumées et rares projecteurs), sans aucun acteur en vue, de cinquante minute (ensuite apparaissait mon père). Mais, comme l'a dit si bien Fanny Ardant, ma nouvelle idole : « On ne pousse que ceux qui sont au bord du précipice. » Il en a été non seulement capable, mais c'est évidemment parce que c'était lui que j'ai pu en avoir l'idée et l'ambition.

Merci à toi de m'avoir poussé un peu dans le sublime !

Yves-Noël

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La Manière de parler d'un personnage




« But Patsy isn't Lumley. « Absolutely, darling, » she says. « Patsy and I are the same coin but I hope I'm the obverse side of Patsy. » »

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Dans l'appartement du Dernier tango à Paris


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Le Cousin







Bonjour Yves-Noël,

je suis Matthias Droulers, le cousin de Bram. J'étais ravi de voir votre pièce et de vous saluer au TCI le week-end dernier (malheureusement, je n'ai pas pu venir au deuxième volet ce week-end... peut-être seront-ils repris quelque part ?)
Ce moment a vraiment été agréable, nouveau, chaleureux, parfois magnifique, souvent amusant, et tendre. Il m'en reste un curieux et plaisant souvenir un peu flottant. Et franchement, ça me fait grand plaisir de ressentir ça au théâtre, parce que ça n'arrive pas tous les jours... Et Bram, comme toujours incroyable, passe, traverse et s'installe comme s'il était une évidence !
De vous voir vous, le metteur en scène, aussi accueillant et sympathique, concerné par le plaisir du public en servant à tous du champagne, ça aussi c'était très agréable. Et attachant. Quel plaisir, en tant que public, de se sentir impliqué sur cette scène de vie et de spectacle, et d'être en même temps dorloté !

J'ai hâte en tous cas de voir un prochain spectacle de vous.
Et je serai évidemment ravi de vous rencontrer véritablement. Et travailler avec vous serai formidable ! Je suis à la recherche de belles choses, neuves, simples et essentielles. Et j'ai trouvé un peu de ça chez vous je pense...

Merci pour ce vrai spectacle, et j'espère à bientôt.

Avec affection et respect,

Matthias Droulers
--
+ 33 (0)6 32 33 96 92

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Joëlle de la radio


Photo François Stemmer.



Yves-Noël Genod
Merci infiniment pour ce que tu as fait, Joëlle, pour moi, inoubliable, pardon pour ta peur que je n'ai pas ressentie, et merci pour ta confiance, au contraire, que j'ai ressentie très fort (mais Régy dirait qu'on peut à la fois ressentir de la peur « et » de la confiance, être « et » ne pas être...) C'était infiniment merveilleux de t'entendre vivante parler de moi et que... je est un autre... il s'agissait d'un autre que moi, ça me libérait ! Tu nous libérais d'un spectacle que nous n'avions pas vu, que nous n'aurions jamais vu, mais, peu nous importait car, toi, tu étais vivante. C'était particulièrement beau aujourd'hui. J'étais assis à côté de Nadia Lauro, plasticienne, qui m'avait fait connaître la plus belle performance que je n'ai jamais vue de ma vie, une de Trisha Donnelly, je te raconterai un jour pourquoi, pour moi, c'est la plus belle, dans un genre pour lequel je n'ai habituellement pas de réelle attirance – et j'étais content car j'y avais pensé déjà avec toi, je ne t'en avais pas parlé (tant à dire), mais j'étais content d'y repenser d'autant plus aujourd'hui d'être assis juste à côté de Nadia Lauro. J'adorais, par exemple, le moment où tu enlevais ton pardessus de cuir rose, je crois, et que tu le posais sur la chaise... du pur Trisha Donnelly, je te dis ! Bises encore Yves-Noël






Joëlle Gayot
Merci à toi de m'avoir permis de vivre une expérience dont je ne m'attendais pas à la vivre un jour ! Ça m'a ouvert les yeux sur des réalités que je ne soupçonnais pas et j'ai beaucoup aimé, malgré le trac croissant de jour en jour, ces moments passés avec vous. Je reprends le cours critique de ma vie, j'ai l'impression d'avoir passé un mois en terre inconnue. Je m'en souviendrai les prochaines fois que je m'assierai dans une salle et que je regarderai entrer des acteurs ! je t'embrasse
Joëlle

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