« Comme la fraise a goût de fraise, ainsi la vie a goût de bonheur. »

« Les lois sont votées, d’accord, mais le choix de la liberté, ça, ça peut pas être voté. »

Bram Droulers, Anne-Sophie Turion, Jean-Paul Muel, Sigrid Bouaziz, Nicolas Maury dans – je peux / – oui.

Ponge (et le surréalisme)

« Cette littérature qui privilégie le rêve, l’imagination est une littérature qui, pour lui, commet une erreur en quelque sorte. Elle est la suite du romantisme, elle privilégie l’image alors que Ponge est quelqu’un qui, d’une part, travaille à contre-image, essaie de détruire ou de déconstruire la métaphore, il ne veut pas qu’on réduise l’activité poétique à l’image. Et d’autre part il pense que la seule providence de l’esprit – c’est sa formule – c’est la matière et que donc l’homme doit s’affronter à un objet pour sortir de lui-même et trouver qqch de nouveau. Et donc les rêves, par ex, ne l’intéressent pas en tant qu’origine de production littéraire parce que ce sont des productions purement subjectives où on ne rencontre pas la résistance de qqch d’autre, une altérité qui résiste et qu’il va falloir affronter. »