Thursday, February 19, 2015


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U n petit peu de Zelda, version dansée (2)


On est épuisé. Qu’est-ce que c’est dur d’arracher un spectacle en quelques heures. Mais c’est bon signe : c’est qu’on y arrive. Le spectacle va être d’une splendeur inqualifiable. Il l’est déjà, une splendeur sans nom. Beau comme un spectacle de danse. Un petit peu de Zelda, c’est une installation lumineuse de Philippe Gladieux, un procédé qu’il a inventé (qu’il a appelé « Shape »), nous l’avons déjà utilisé l’année passée pour le spectacle du même titre à la Ménagerie de verre, conçu très vite en remplacement d’un spectacle de Jérôme Bel annulé. Je n’étais pas entièrement satisfait, je pensais qu’on pouvait aller plus loin. Là, vous verrez, ça n’a rien — mais rien — à voir. On est projeté — projeté — dans l’espace. On voyage. On voyage. On voyage. Terre et gravité, relativité pure
Le mardi 24 février : 19h30, réservation au 01 41 33 93 70
Avant-premières le dimanche 22 à 19h30 et le lundi 23 à 19h30 (entrée libre sans réservation pour ces avant-premières)
Théâtre de Vanves, salle Panopée, 11, avenue Jézéquel, métro Malakoff-Plateau de Vanves, sortir à droite côté Vanves, prendre la rue Jean Bleuzen vers la gauche jusqu’au rond-point, la rue Jézéquel donne sur le rond-point (celle après le supermarché)
Durée : 1h30

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U n petit peu de Zelda, version dansée


Photo Philippe Gladieux

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N o go zones


« « Chaque jour, plusieurs millions de Parisiens et de Franciliens sont exposés à des particules déclarées « cancérogènes certains » par l’Organisation mondiale de la santé », peut-on lire dans le plan. Cette affirmation s’accompagne de cartes effrayantes : Paris et les grands axes partant de la capitale y apparaissent en rouge vif pour les particules PM10, plus petites que la taille d’une cellule. 1,4 million d’habitants sont exposés à des taux élevés plus d’un mois par an.

Inférieures à la taille d’une bactérie, les particules PM2,5 atteignent, elles, l’ensemble des 11,7 millions de Franciliens. Sur la carte, aucune zone n’est en dessous du seuil de 10 microgrammes fixé comme limite par l’OMS. Même constat déprimant avec le dioxyde d’azote : 3,4 millions de Franciliens et plus de 9 Parisiens sur 10 sont exposés à des niveaux supérieurs à la réglementation, même si le niveau a un peu baissé grâce à la modernisation du parc automobile. Une pollution essentiellement due au trafic routier et au diesel. Enfin, grâce aux instruments de mesure embarqués sur le ballon captif Generali, Airparif sait qu’un jour de faible pollution, un Parisien absorbe 200 000 particules ultrafines par litre d’air (en deux respirations). Le 13 décembre 2013, jour de pic, ce chiffre est monté à 6 millions. »

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