J ean-Paul Muel

Mon petit Jean-Paul, j'en reviens toujours pas de ta pièce ! Jusque-là, je pensais : qu'a-t-Il besoin d'écrire une pièce ? Muel, on le met sur un plateau et c'est parti. Mais j'ai compris avec l'effet que ça m'a fait que le jeu en valait la chandelle ! Elle est d'une très belle écriture, ta pièce, vraiment très belle, légère, rapide, l'air de rien, une nouvelle de Tchekhov (j'exagère à peine). Tu peux dire à Ribes que, moi aussi, je m'attendais à ce que ce soit plus trash, mais que je me suis fait avoir, j'ai pleuré comme une Madeleine — et j'ai aussi beaucoup ri. Très ému, en fait. Je suis dans mes petits souliers parce q'aujourd'hui je commence une créa avec 8 élèves du TNB, à Rennes. Je leur ai déjà parlé de ta pièce par mail, mais je vais continuer. Cette étoile — l'une des plus brillantes dans mon ciel nocturne — me guidera, je le sais bien

R estons polis

Mes amis, je vais vous avouer que, moi aussi, j’ai péché. Claude Régy. Claude Régy, n’est-ce pas. Claude Régy a horreur qu’on lui souhaite son anniversaire. Voilà. Je le sais. Et il se trouve que son anniversaire est très facile à retenir et, donc, à ma portée, et que je l’ai retenu (le 1er mai). Et j’avoue donc que j’ai fait chier Claude Régy pendant des années (des siècles ?) en l’appelant le 1er mai. Certaines années, dans un accès supplémentaire de perversité, je l’appelais même deux fois dans la journée en faisant mine d’avoir oublié la première. J’ai tellement honte, tellement honte. Mais voyez le salaud, voyez l’ordure que j’ai été ! Même si je l’avoue à présent, c’est trop tard et ça me coûtera, peut-être pas l’enfer, mais des années et des années de purgatoire, un truc pareil. Maintenant, je m’adresse à tous les salauds de FaceBook : ALLEZ TOUS VOUS FAIRE LANLAIRE ! (restons polis).

Titre pour un spectacle :

Jeune et cochon

« multitude accablante »

« Ma liberté commence là où commence la liberté des autres. »