Saturday, December 29, 2007

Le soudeur à l'arc

Le soudeur à l’arc










Je n’étais pas habitué comme vous à utiliser mon cerveau. Eh bien, c’est que, malgré tous vos dons, toutes vos intelligences réunies, vous n’avez jamais trouvé de réponse à la question : « Que faisons-nous donc… » You let me waiting at the church. You let me crying for you. You let me in the lurch. Un nouveau disque. Tchaikovsky. L’academia. Envolée lyrique, quelques secondes. La pluie de vert. L’été, longer. Le bottin chagrin. S’occuper de tout et de rien. Je crois que j’ai dû boire mes verres de contact. Ah, non, ça y est ! je les ai r’trouvés. Excusez-moi. Je suis désolée. « Carina ». Je suis au courant de toutes tes combines, Oliver !



Écrire sur toute la page.










Voyez, c’est clair… Un rôdeur a finalement… Manger et se couvrir d’oranges, et se remplir d’oranges. Le domaine logique. Minimum d’informations. Pratiquement aucune. Le temps du salon. Du salon reconstitué. De la fatigue, de la nuit, de l’impact. Cette femme, j’y repense, qui avait peur… de perdre son identité. R’garder la tristesse assombrir ton r’gard si expressif. La rue du luxe. Vous êtes, vous êtes aussi, ce qui ne gâte rien, une jolie fille fort jolie. La grande liberté insoluble. …vous poser une question un peu en rapport. L’ours mal léché, le Barbe-bleue. L’orage dessine des veines dans le ciel. Monsieur Brandt ! Monsieur Brandt, en ce moment, n’en mène pas large. Flocons de feu, flocons de neige. L’étonnant p’tit problème. Rose, vieux rose, vieux club. Orage bleu.

La rose de personne.

…Le Seigneur,
enveloppé dans une banderole,
s’approcha du groupe. Il se prit
une p’tite
photo-souvenir. Le déclencheur
automatique, c’était
toi.

Rose, ce rose. (Tout d’un coup.)










La maison prise dans la pensée comme un piège. Une maison de poupées, de puceaux. « Asphalte », « oncle », « cuisine » et « filer ». Lequel est sans rapport avec les autres ? « Asphalte », « oncle », « cuisine » et « filer ».










A third testicle.










Having a penis, having happiness.
Les indécisions, les clones.










Yves-Noël Genod, 29 décembre 2007.

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Parabole

Parabole










« J’ai eu beaucoup de plaisir à lire votre Complexe de la courtisane. »
Les hôtels de l’aéroport, les langues de sucre. Brouillard parfait. Comme dans Hamlet. Lumières graves des taxis, vertes et roses.
Les ambassades, l’architecture belle comme l’amour.

Les masses de brouillard sont déposés dans ton cœur, pour ton cœur, sur ton cœur. Du plaisir à chaque étage, à chaque pas. La moquette lourde. Longue.

Feu du drame. « J’ai faim de toi. » Immensité d’un château de flammes et de brouillard. « J’ai faim de toi… »

Joan pleure. Il y a toute la mise en scène. Ces yeux sont des amandes, ces yeux de louve. (De lutte.)










Dans ces immensités de parc intérieur.

Tout est rose, tout est ce brouillard, tout est riche.
Rouge est la couleur du rêve.
Et noir est la couleur du rêve.










Pardonnez-moi ce détail, Madame, mais pas n’importe quelle femme, une femme très, très belle.
Cheveux noirs, toute vêtue de noir avec un feutre noir à large bord.
Entraîné par de menus détails…

Le policier joue d’un instrument.
Les jets d’eau miment la joie.
La joie de vivre. Marcus dit : « C’est super ! » Dans le groupe d’enfants. Levez-vous et suivez-moi ! Monsieur le policier et moi, nous allons défiler.
Et maintenant un peu de théorie, terrorisme.
En écho, en clash, en chaos, en flash.
Formes monstrueuses et pragmatiques. Un artiste oublié.

Ce livre, ce trop beau livre. La vieillesse, rêve de Vénus. Payer pour apprendre le métier.

Ah ! ne ralentis pas tes flammes ;
Réchauffe mon cœur engourdi,

Flamme dans notre souterrain !










Trois femmes, une chimère.
Une clinique pour les possédés.
Les bons docteurs.
(Parabole.)










Je dois vous dire que je suis ainsi fait : je ne résiste pas au charme féminin.
Lisa revient. Les fracassements des faces des images. Les reflets qu’explose le cœur. L’encre verte du gilet rouge.
Et toujours ce brouillard, ce brouillard vidéo. Mica, flammes, électricité, magie. Pas que les mots.
Des hommes en ballet naturel.
Flammes intenses, denses.
À l’intérieur du calme de l’œil. Et, brûlant lente…










Mais Madame, des cendres de cigarette…
Un suspect qu’incarne un suspect.
Dans l’orage, dans la forme de l’orage. La chambre des transmission.
Il y a là un feu de bois comme je les aime. Venez l’partager avec moi. Le prix de la rancœur.
Mais j’ai surmonté l’imaginaire.

Thème « film mystérieux ».










Yves-Noël Genod, 29 décembre 2007.

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Les intuitions d'un acteur (Je t'adore)

Les intuitions d’un acteur.
Le fait est que ces fantasmes sont aussi banals et aussi bienfaisants que la pluie.
Mon livre s’intitule : Complexe et fantasme de la courtisane. Qu’est-ce qui importe le plus ? Le bonheur ou l’argent ? Vivre dans l’attente, c’est aussi vivre dans l’espoir.
Je t’adore.










Yves-Noël Genod, 29 décembre 2007.

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Lauriane et le cow-boy



Hamlet. Photos de Marc Domage. Lauriane Escaffre et Thomas Scimeca.

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Les montagnes



Photos de Marc Domage. Thomas Scimeca et Yvonnick Muller dans : Hamlet.

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Un A mal fini. Quant au Pacifique, je lui trouve quelque chose d’un peu efféminé. Abigail, voici le Nouveau Testament. La qualité nocturne. D’hiver. (Des fêtes.) Le pianiste souffre. Le pianiste souffre si bien…










L’oiseau retenu dans le piano.










Yves-Noël Genod, 29 décembre 2007.

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Mon père, ce héros (Dictionnaire des Açores)



Photos de Arno Bouvier. Zelba et Bernard Genod dans : Dictionnaire des Açores.

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Dictionnaire des Açores


Photo d'Arno Bouvier. Joana Preiss, Thomas Scimeca, Françoise Ferraud dans : Dictionnaire des Açores.

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Je vais écrire mon prochain roman sur un paquebot. Les roses, les vraies roses, le manuscrit chez l’éditeur. Avec bruit de roses, bruit de vent, bruit de zoo, les abeilles, les clés d’Edmond. Vous les reconnaissez ? Les roses immenses. La bibliothèque. Il est dedans. Dans le sable de la bibliothèque.

Nuage et bruit de fumée, ce que l’on ne peut plus faire sur scène. Mais ce que l’on peut faire dans le privé. Ou dans un film. Il cherche à l’infini dans la nuit et brouillard. La main à la tête comme Le penseur, de Rodin. Le penseur de rotin.

Est-ce que vous croyez que ces deux morceaux de papier vont bien ensemble ? Des roses aussi à l’intérieur de ce qui est protégé. Ce matin-là, j’avais fini de taper le dernier roman. La nuit précédente. Ou La nuit où j’ai été assassiné.

Le voyage est une sculpture. Le voyage musical.










Bonjour, Madame ! Elle récuse, elle réfléchit. Il aime le bruit des vagues, le Monsieur Chien.

J’ai été assassiné. La nuit disparaît. La nuit où.
The Night I Was Murdered. Je sais et je comprends les raisons de votre acte.










Yves-Noël Genod, 29 décembre 2007.

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A vague ambition

A vague ambition

Le bateau tope contre le ciel

L’éveil

La main sur le dur de la métaphysique immense

L’homme comme un animal

Enfin

Les pleurs et la joie du malheur










Yves-Noël Genod, 27 décembre 2007.

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