L ’Idée d’être assez fou pour croire qu’il y a un trésor
« Le narrateur de ce livre — et sans doute moi aussi — essaye de faire preuve de tactique, de stratégie, il détourne l’attention grâce à ce qu’on appelle l’auto-dérision, voilà. L’idée qu’il y a un trésor, la quête de ce qu’on appelait philosophiquement la Vérité, enfin, qu’il faut continuer à appeler par ce nom, implique de créer non seulement des rapports, mais des nuances de nuances de rapport pour se mettre en route, pour s’acheminer vers là et je pense — moi c’est devenu un peu un réflexe en écrivant ce livre — je pense qu’il vaut mieux en rire parce que le rire n’invalide pas le grand sérieux de la chose, mais rend celui-ci beaucoup plus léger et même admissible, si je puis dire. »