L e Passager
Très belle interview de Carlo Rovelli (que m’a fait connaître Nadia Lauro) aujourd’hui dans « Libé ». Je suis dans un train qui me ramène de Clermont, je traverse des forêts d’automne. C’est un train lent. Presque vide. Comme j’aime. Sophie m’avait envoyé la publicité pour un travail de Thibaud Croisy avec des jeunes à partir de Tchekhov. Je lui ai répondu que ça avait l’air parfait comme proposition, mais que, hélas... Mais elle : Si ça te dit, viens, je t’invite. J’adore voyager loin pour voir des spectacles ; c’est tellement pour moi associé au rêve donc au voyage (je suis un passager). Son adaptation de SUR LA GRAND-ROUTE est merveilleuse. Vibrante comme un cœur. M’a rappelé beaucoup la grâce de J’AI MENTI, notre spectacle à nous (avec l’école du TNB). Tchekhov, qu’elle chance de le comprendre ! Pourquoi une chance ? Parce qu’il parle la seule langue dont nous ayons besoin : l’humain (que nous sommes pourtant les seuls à ne pas parler).
Quel beau voyage tu m'as permis de faire sur la grand-route, Sophie ! Comme je l'espérais le voyage et le théâtre forment tout un ensemble — et la nuit ! La cathédrale éteinte sur la colline de la ville, comme son centre noir a encore amplifié le mirage (ou la magie). Donne-moi, s'il te plaît, le numéro de Thibaud, que je lui envoie aussi un petit mot. Merde pour ce soir ! Yves-Noël
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