Sunday, February 25, 2018

E l sueño de la razón produce monstruos



Labels:

« The bell then beating one. » (I,1)

« And a man’s life is no more than to say « one ». » (V, 2)

Labels:

M y kingdom...


« Qu’on me donne mon désir ! Tel est le sens que je vous ai dit qu’avait Hamlet, pour tous ceux, critiques, acteurs ou spectateurs, qui s’en emparent. »

Labels:

L a Présence d'Albertine me pesait



Labels:

T he rest is silence. O, O, O, O. (dies)


« Le reste est silence » signifie qu’il abandonne les mots aux harangues d’un Fortinbras  qui perpétue un ordre social dont pour sa part il a toujrous su la vanité, le mensonge. Ce qui aurait été la vérité et le bien, on ne put — il n’a pu, en tout cas — en faire de la parole. 
Elseneur, c’est le silence, le lourd silence d’une parole qui s’est laissé fragmenter en discours sans racines dans la vérité de la vie. » (p65 Bonnefoy, L’Hésitation d’Hamlet)

Labels:

« Ce qu’il y a en moi, rien ne peut l’exprimer », s’exclame-t-il. »

Labels:

« Le génie poétique des Anglais ressemble jusqu’à présent à un arbre touffu planté par la nature, jetant au hasard mille rameaux et croissant inégalement et avec force ; il meurt si vous voulez forcer sa nature et le tailler en arbre des jardins de Marly. »

Labels:

L a Tête de Bob Wilson sur le corps de Pina Bausch


Aidan Amore. Photo de Rémy Artiges

Labels:

L ’Eté du boxeur (titre)


« La normalité est une langue étrangère. Il travaille dur pour la maîtriser. »

« Tout à coup, il a un vice : il est bête. »

« Tout être est un troupeau, avec ses proches, ses imaginations et ses lamentations. »

« C’est mieux que rien, le monde. »

Labels:

« Please, be specific. »

« Is it future or is it past ? »

Labels:

S i j'avais été jeune fille

(Peut-être faire les premiers vers jusqu’à « J’eusse mal tourné »…)

« Quelle âme se disputera mon corps ?
J'entends la musique :
Serai-je entrainé ?
J'aime tellement la danse
Et les folies physiques
Que je sens avec évidence
Que si j'avais été jeune fille,
J'eusse mal tourné.
Mais, depuis que me voilà plongé
Dans la lecture de cet illustré,
Je jurerai n'avoir vu de ma vie
D'aussi féeriques photographies :
L'océan paresseux berçant les cheminées,
Je vois dans le port, sur le pont des vapeurs,
Parmi des marchandises indéterminées,
Les matelots se mêler aux chauffeurs ;
Des corps polis comme des machines,
Mille objets de la Chine ;
Les modes et les inventions ;
Puis, prêts à traverser la ville,
Dans la douceur des automobiles,
Les poètes et les boxeurs.
Ce soir, quelle est ma méprise,
Qu'avec tant de tristesse,
Tout me semble beau ?
L'argent qui est réel,
La paix, les vastes entreprises,
Les autobus et les tombeaux ;
Les champs, le sport, les maîtresses,
Jusqu'à la vie inimitable des hôtels.
Je voudrais être à Vienne et à Calcutta,
Prendre tous les trains et tous les navires,
Forniquer toutes les femmes et bâfrer tous les plats.
Mondain, chimiste, putain, ivrogne, musicien, ouvrier, peintre, acrobate, acteur ;
Vieillard, enfant, escroc, voyou, ange et noceur ; millionnaire, bourgeois, cactus, girafe ou corbeau ;
Lâche, héros, nègre, singe, Don Juan, souteneur, lord, paysan, chasseur, industriel,
Faune et flore :
Je suis toutes les choses, tous les hommes et tous les animaux !
Que faire ?
Essayons du grand air,
Peut-être y pourrai-je quitter
Ma funeste pluralité !
Et tandis que la lune,
Par-delà les marronniers,
Attelle ses lévriers,
Et, qu'ainsi qu'en un kaléidoscope,
Mes abstractions
Elaborent les variations
Des accords
De mon corps,
Que mes doigts collés
Au délice de mes clés
Absorbent de fraiches syncopes
Sous des motions immortelles
Vibrent mes bretelles ;
Et piéton idéal
Du Palais-Royal,
Je m'enivre avec candeur
Même des mauvaises odeurs.
Plein d'un mélange
D'éléphant et d'ange,
Mon lecteur, je ballade sous la lune
Ta future infortune,
Armée de tant d'algèbre,
Que sans désirs sensuels,
J'entrevois, fumoir du baiser,
Con, Pipe, eau, Afrique, et repos funèbre
Derrière les stores apaisés,
Le calme des bordels.
Du baume, ô ma raison !
Tout Paris est atroce et je hais ma maison.
Déjà les cafés sont noirs.
Il ne reste, ô mes hystéries !
Que les claires écuries
Des urinoirs.
Je ne puis plus rester dehors.
Voici ton lit ; soit bête et dors.
Mais, dernier des locataires,
Qui se gratte tristement les pieds,
Et, bien que tombant à moitié,
Si j'entendais sur la terre
Retentir les locomotives,
Que mes âmes pourtant redeviendraient attentives ! »

Labels:

G oya


« Entre Montaigne et Descartes un événement s’est passé : quelque chose qui concerne l’avènement d’une ratio. Mais il s’en faut que l’histoire d’une ratio comme celle du monde occidental s’épuise dans le progrès d’un ‘rationalisme’ : elle est faite, pour une part aussi grande, même si elle est plus secrète, de ce mouvement par lequel la Déraison s’est enfoncée dans notre sol, pour y disparaître »

Labels:

Titre : Oui Non Bof

Labels:

« l’heure de son rendez-vous mortel » 
« le sujet n’est en quelque sorte que l’envers d’un message qui n’est même pas le sien » 

Labels:

Titre : Cette sorte de bataille furieuse au fond d’une tombe

Labels:

« He’s just acting peculiar... »

Labels:

« You know about death
that is just a change, not an end »  

Labels:

H amilton


Aidan Amore. Photos de Rémy Artiges

Labels:

« While the grass grows — » (the steed starves)

Labels:

L a Jalousie du deuil


« la première rivalité, celle-là beaucoup plus authentique, car si c’est avec tout l’apparat de la courtoisie et avec un fleuret moucheté qu’Hamlet aborde le duel, c’est à la gorge de Laërte qu’il saute dans le trou où l’on vient de descendre le corps d’Ophélie, pour lui dire :

« Swounds, show me what thou't do. 
Woo't weep? woo't fight ? woo't fast? woo't tear thyself ? 
Woo't drink up esill ? eat a crocodile ? I'll do't. 
Dost thou come here to whine ?
To outface me with leaping in her grave ? 
Be buried quick with her, and so will I.
And if thou prate of mountains, let them throw 
Millions of acres on us, till our ground, 
Singeing his pate against the burning zone, 
Make Ossa like a wart! Nay, an thou'lt mouth, I'll rant as well as thou »

« L’essentiel est que lorsqu’il s’entretiendra avec Horatio il lui expliquera : « Je n’ai pu supporter de voir cette sorte d’étalage de son deuil. » [V,2,78-79] »

Labels:

Oui, tu es fait comme un rat
Oui, le théâtre est un piège
et tu peux juste rendre ce piège un peu plus confortable, mettre un oreiller au fond
mais la scène ne va pas devenir un terrain de jeu pour s’amuser 
ça va rester un piège
surtout avec cette pièce


Ce texte est de Dominique (pris en note), mais I approve this message

Labels:

N ote pour Aidan


Gérard Depardieu parle de Dominique Strauss-Kahn :« Il est arrogant, il est suffisant, il est jouable ». Et si Hamlet n’était pas un  personnage « jouable »… Le montrer 

Labels:

J’ai toute ma vie (toute ma jeunesse) assisté à des représentations d’Hamlet, jamais — et toujours — satisfaisantes pour ma naïveté d’enfant. Je n’ai pas vu celle de Klaus Michael Grüber que j’aurais sans doute aimé (dans ma jeunesse — et maintenant encore — j’aime tout ce que j’ai vu de lui). Avec Shakespeare, il y a toujours ce phénomène : comme avec l’Eglise qui, malgré elle, transporte les paroles révolutionnaires du Christ, les paroles qui lui sont contraires, quelque chose de toujours extrêmement vivant passe de Shakespeare malgré ou grâce à la représentation qui l’encombre.
J’ai, presque par hasard, commencé à appeler un premier spectacle Hamlet. Parce que c’est un titre du domaine publique. Et puis ça a été un tel plaisir — le simple plaisir de nommer un spectacle Hamlet ! — que j’en ai fait un autre et puis un autre encore et j’ai promis — c’était facile — que j’en ferais toute ma vie, des spectacles Hamlet. Voici le quatrième, avec encore moins de moyens financiers, raison de plus pour commencer à aller à l’os,
Yves-Noël Genod

Labels:

« Up from my cabin,
My sea-gown scarf’d about me in the dark »

Labels:

L uminosité


Chère Sandra, 
Jocelyn m’a fait écouter le message que tu lui as envoyé. Je voulais te dire que tu te trompes, tu sais, je veux te dire : le dossier n’est pas flou du tout. C’est très précis, au contraire, ce qu’on fabrique tous les deux et ce dossier (je crois que tu ne parles que du dossier, pas du projet), est très éclairé, au contraire. Je me permets de te le dire parce qu’après tout la vérité existe, ce n’est pas simplement une question de goûts et de couleurs. Non, ce dossier n’est pas flou.
Bises, 
Yvno

Labels:

Titre : An Amateur Assassin

Labels: