Thursday, February 25, 2016

C hristian


Comme c’est beau, ce que tu fais, Christian ! Tu es unique. Ton spectacle est — de très loin — le plus beau que j’ai vu depuis mes spectacles à Lyon — dont, malheureusement, tu sais, je ne suis que le spectateur : il se trouve que je fais les spectacles que j’ai envie de voir —, mais ce que tu fais, toi, est très différent. Tu montres le chemin. Loin devant. (Enfin, pas si loin puisqu’on arrive à te suivre.) Ou bien je pourrais dire : tu produis des spectacles que je ne sais pas encore que je vais aimer, des spectacles dont je n’ai pas l’idée. C’est des galaxies, des planètes, une manière de tenir à distance la mélancolie. Tu es un grand poète transparent, très cher Christian. Si tu as besoin de moi, à Montpellier, n’hésite pas, je n'ai pas de travail annoncé et je me sens très libre. Libre de réinventer ma vie. Ce sont des énergies de ce genre que tu dispenses…

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L e Château où l'on est déjà


« If this castle is the soul, there can clearly be no question of our entering it. For we ourselves are the castle: and it would be absurd to tell someone to enter a room when he was in it already. But you must understand that there are many ways of being in a place. »

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