(Suite de : « Mon insensibilité au malheur ».)
En haut du blog de Pierre (folie minuscule),
bloc de pierre, il y a une publicité pour Meetic avec plein de visages, ceux des garçons lui ressemblent tous, forcément. « L’âme sœur », disent-ils. « Chattez en vidéo avec des millions de célibataires. » Les par nature esclaves, les par nature libres… Mise en commun de la matière grise. La diplomatie du panda. Celle qui crachait dans l’oreille criait à la fois : « Don’t spit ! »
Je suis aveugle, mon bon Seigneur – Depuis quand ? – Depuis tout petit…
Une voiture fait le tour de Paris, c’est Saint-Simon. Just do something.
Quelques pièces ont réussi à transpercer le temps.
La chatte sur un toit brûlant.
Why so many allusions to Rainbow Hill, baby ? Kate… Cat…
Pourquoi à peine avons-nous commencé de vivre, sommes-nous déjà gris ?
Si tu veux exprimer la folie, l’amour, la peur, l’effroi, le désir, la chanson, la danse…
L’air de néant. Les toutes petites heures du jour. …De politique, de sexe, de musique… On perd trop d’temps à ne pas écrire… Toutes les écrivaines le draguent… J’suis la cinquième roue du carrosse. Le monde serré, sorti, sorti serré… Chaque fin d’année… Dans son époque. En regardant la télé, en sortant dans la rue – et la nature : absente. Et ses belles dents !
Les comédiens parfaits. Je m’suis fait baiser ? – Comment, dans quel sens ? – Ah, tu veux dire qu’il m’a enculé ? Ce temps « mort ». L’art de s’avancer et de parvenir… Moi-même, n’être rien. Cette route, ces maisons, en vélo ou en voiture (de location). Route en pente, de lotissement… Quand on aime, c’est la moindre des choses d’aimer. Mais pas seul’ment les vedettes populaires… Toucher, on a des sensations, on a l’impression de toucher…
Toucher Pierre. Par exemple. Je ne vais pas y rev’nir trop souvent, mais enfin… Cette fin d’année. Après tout. On est d’passage. Que d’passage. Alors pourquoi pas ? L’artiste.
Contraint – et heureux. C’était juste un premier jet. Est-ce que la demande qui leur a été faite pendant des années… ? Moi aussi, j’avais juste été à l’école… Le mot « amour »… (du dictionnaire). Sans souffrir de la faim, de la soif, du froid, du chaud, de la pluie, ni d’aucun mauvais temps. À Poitiers, dans une ville de province… Écrire, ce n’est pas vivre, c’est une maladie que je n’ai pas. C’est le passage, le passage par Poitiers – ou Angers – ou je-ne-sais-quoi – où. Hélèna dans la maison d’à-côté dort quand je dors. Dormira quand je dormirai !
23 déc. 08.
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