I will love you forever and a day
Pierre, blog de sel… Rêves inaccessibles… Mais il écrit – entendez !
Le temps s’écoulant au milieu de la nuit. Frédéric m’envoie un article sur les « autoréducteurs »*. Ils sont courageux, ces gens ; maintenant, ils passent en justice. Dieudonné s’explique sur ses provocations : toujours provoquer plus fort. Toujours plus fort. Je pense qu’il va finir par se faire descendre… Gris, rives, grèves, nuées. Et le mot qui dit : « les étoiles sont comme des yeux ». J’apprends un nouveau surnom des dirigeants : « Blingbling et Crucruche ».
Nuestras vidas son los ríos
Que van a dar en la mar
Qu’es el morir
Le sentiment qui parfois s’empare de nous que la vie est un rêve... Et trancher l’étoffe en l’affirmant ! (La phrase sévère de Shakespeare – such stuff.) Le poète dans le ton poserait la question. Ici, en allemand : Ist mir mîn leben getroumet, oder ist es war ?
Et cette hésitation, l’essence, l’étoffe de rêve de nos existences…
Et puis comme Pierre est un papillon… Pas un tigre, un papillon. J’ai cru d’abord que c’était le rêve d’Hélèna, non, c’était son rêve à lui. Ou de Clélie.
« Ses yeux papillonnèrent avant de s’ouvrir complètement. »
Chuan Tzu n’a pas rêvé qu’il était une baleine ou une machine à écrire… Il n’a pas rêvé qu’il était Blingbling ou Crucruche…
La vie est un songe.
La mort, métal dur, nuit précoce.
Affinités essentielles…
Le poète, quel qu’il soit, appelle la lune « le miroir du temps »… La mer : « la route des baleines ». Le sel : « la sagesse ». (Et le poète est aveugle puisqu’il écrit et qu’il lit.) Le sang, « l’eau du serpent » (avec l’épée qui la boit, l’épée malfaisante). Etc. Bataille, « tissu d’hommes »… Elle s’avance en beauté, comme la nuit. Comme la nuit s’avance en beauté, comme elle…
She walks in beauty, like the night.
Bon, assez pour aujourd’hui. (Tout ça pour rattraper l'temps !)
* http://www.lexpress.fr/actualite/economie/monoprix-porte-plainte-contre-les-autoreducteurs_729191.html
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